Description
Abstract: An econometric model of the portfolio behaviour of the Canadian household sector is developed to study the linkages between demands for financial assets. The theoretical basis for the model is a version of the well-known Brainard-Tobin framework, which is extended to integrate the consumption-savings and portfolio-allocation decisions. This integration allows joint estimation of the real expenditure and asset- demand equations as well as empirical testing of the importance of the sector's real-financial linkages. The model consists of nine equations: three real expenditure equations, four asset equations, and two liability equations. These are estimated using quarterly data over the period 1968-83. Where appropriate, the assets are measured in market-value terms. Empirical support is found for integration, for the purposes of modelling both real expenditures and portfolio allocations. Also, the model possesses properties that are broadly consistent with the stylized facts. These include: (1) a general rise in nominal interest rates and expected inflation results in only minor portfolio adjustments, while (2) a general rise in real interest rates leads to a reduction in the magnitude of both sides of the balance sheet, and (3) a rise in expected inflation causes an increase in real expenditures financed through an increase in liabilities. As is frequently the case with this class of model, however, the individual parameter estimates and therefore the responses of the model of individual interest rate shocks are of mixed quality.
Résumé: Dans le présent modèle économétrique, l'auteur formalise le comportement des ménages canadiens en matière de portefeuille afin d'étudier les liens qui existent entre les demandes d'avoirs financiers par ces derniers. Le schéma bien connu de Brainard-Tobin, qui constitue l'assise théorique du modèle, est élargi afin d'intégrer les décisions de consommation et d'épargne aux décisions de répartition du portefeuille. Cela permet d'effectuer une estimation conjointe des équations relatives à la dépense réelle et à la demande d'avoirs financiers et d'évaluer l'importance des liens existant entre les variables réelles et les variables financières. Ces équations, au nombre de neuf, sont réparties comme suit : trois pour la dépense réelle, quatre pour les avoirs et deux pour les engagements. Elles sont estimées à partir des données trimestrielles sur la période 1968-1983. Les avoirs sont mesurés aux prix du marché là où la chose est de mise. Les résultats empiriques confirment la pertinence de l'intégration tant pour les équations de dépense réelle que pour celles des avoirs financiers. En outre, le comportement du modèle est dans l'ensemble conforme à l'observation, à savoir par exemple qu'une hausse générale des taux d'intérêt nominaux et des taux attendus d'inflation n'entraînent que de faibles ajustements du portefeuille, tandis qu'une hausse générale des taux d'intérêt réels provoque une diminution tant des avoirs que des engagements, et qu'une hausse des taux anticipés d'inflation engendre une augmentation des dépenses réelles, laquelle est financée au moyen d'une augmentation des engagements. Toutefois, comme cela se produit souvent avec ce type de modèles, l'estimation des coefficients individuels, et partant, les réactions du modèle à des chocs de taux d'intérêt sont peu fiables.
Résumé: Dans le présent modèle économétrique, l'auteur formalise le comportement des ménages canadiens en matière de portefeuille afin d'étudier les liens qui existent entre les demandes d'avoirs financiers par ces derniers. Le schéma bien connu de Brainard-Tobin, qui constitue l'assise théorique du modèle, est élargi afin d'intégrer les décisions de consommation et d'épargne aux décisions de répartition du portefeuille. Cela permet d'effectuer une estimation conjointe des équations relatives à la dépense réelle et à la demande d'avoirs financiers et d'évaluer l'importance des liens existant entre les variables réelles et les variables financières. Ces équations, au nombre de neuf, sont réparties comme suit : trois pour la dépense réelle, quatre pour les avoirs et deux pour les engagements. Elles sont estimées à partir des données trimestrielles sur la période 1968-1983. Les avoirs sont mesurés aux prix du marché là où la chose est de mise. Les résultats empiriques confirment la pertinence de l'intégration tant pour les équations de dépense réelle que pour celles des avoirs financiers. En outre, le comportement du modèle est dans l'ensemble conforme à l'observation, à savoir par exemple qu'une hausse générale des taux d'intérêt nominaux et des taux attendus d'inflation n'entraînent que de faibles ajustements du portefeuille, tandis qu'une hausse générale des taux d'intérêt réels provoque une diminution tant des avoirs que des engagements, et qu'une hausse des taux anticipés d'inflation engendre une augmentation des dépenses réelles, laquelle est financée au moyen d'une augmentation des engagements. Toutefois, comme cela se produit souvent avec ce type de modèles, l'estimation des coefficients individuels, et partant, les réactions du modèle à des chocs de taux d'intérêt sont peu fiables.