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Abstract: This study examines different aspects of the international integration of capital markets. In particular, it attempts to determine whether the changes in controls and regulatory policies that have occurred in the past decade have been associated with a greater degree of market integration. The pertinent empirical literature is surveyed and some new estimates are provided. These estimates are principally for Canada, France, Germany, Japan, the United Kingdom, and the United States for the 1973-85 period as a whole and for the subperiods of the 1970s and 1980s. The issues examined are the degree of international mobility and substitutability of financial assets, the role of transactions costs in explaining deviations from covered interest parity, and the international equality (or inequality) of short-term real interest rates. The results are consistent with a high degree of mobility of financial assets in periods when capital controls are absent. Capital controls are the main identifiable barrier to mobility. Factors other than controls and regulations that have been thought to impede mobility are found not to be empirically significant. Most notably, political risk has not had significant effects in the expected direction on the differential between Euromarket and domestic interest rates, and transactions costs are too small to account for sizable deviations from covered interest parity. Tests of a portfolio-balance model of the exchange risk premium give results that are also consistent with a high degree of substitutability for financial assets. But despite the high degree of capital mobility and substitutability, short-term real interest rates are not equalized internationally. The empirical evidence indicates that, although removal of controls in various countries over the past ten years has stimulated mobility, there is no evidence that substitutability has tended to increase during the 1980s, nor have real interest rates generally moved towards international equality.

Résumé: L'étude vise à examiner sous divers angles l'intégration internationale des marchés de capitaux. Elle tente en particulier de déterminer si l'intégration s'est accrue par suite des changements apportés au cours de la dernière décennie aux politiques de contrôle et de réglementation des marchés. Les auteurs passent en revue les études empiriques traitant de cette question et présentent les résultats des nouvelles estimations qu'ils ont effectuées. Celles-ci concernent surtout l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, le Japon et le Royaume-Uni et elles couvrent l'ensemble de la période 1973-1985, qui est aussi découpée en deux sous-périodes, les années 70 et les années 80. L'étude porte sur le degré de mobilité et de substituabilité internationales des actifs financiers, sur le rôle du coût des opérations dans les écarts par rapport à la parité des taux d'intérêt après couverture des risques de change et sur l'égalité (ou l'inégalité) des taux d'intérêt réels à court terme entre pays. Les résultats de l'étude indiquent que la mobilité des actifs financiers est très grande durant les périodes où les mouvements de capitaux ne sont soumis à aucun contrôle. Les contrôles des capitaux sont la principale entrave à la mobilité qui ait pu être identifiée. Un certain nombre de facteurs autres que les contrôles et la réglementation, qui étaient considérés comme des obstacles à la mobilité des capitaux, ne se sont pas avérés des facteurs significatifs sur le plan empirique. L'exemple le plus frappant a été celui du risque politique, qui n'a pas eu d'effets significatifs dans le sens attendu sur l'écart entre les taux d'intérêt pratiqués d'une part sur l'euromarché et d'autre part sur les marchés nationaux. En outre, les coûts des opérations sont trop faibles pour causer d'importants écarts par rapport à la parité des taux d'intérêt après couverture des risques de change. Les tests effectués sur un modèle de portefeuille établi en fonction de la prime de risque donnent des résultats qui confirment également la grande substituabilité des actifs financiers. Toutefois, en dépit du haut degré de mobilité et de substituabilité des capitaux, il n'existe pas à l'échelle internationale d'égalité des taux d'intérêt réels à court terme. Les résultats empiriques obtenus révèlent que la suppression des contrôles dans divers pays durant les dix dernières années a renforcé la mobilité des capitaux, mais rien ne prouve que la substituabilité de ces derniers a eu tendance à augmenter durant les années 80 ni que les taux d'intérêt réels ont dans l'ensemble eu davantage tendance à s'égaliser à l'échelle internationale.

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