Description

Abstract: An important question that faces macroeconomic policy makers is whether the economy can absorb increases in aggregate demand without generating inflationary pressures. Many economists have found it useful to approach this issue by asking whether the economy is operating at a rate of unemployment consistent with inflation neither accelerating nor decelerating, all else being equal. This rate is widely referred to as the NAIRU, an acronym from non-accelerating-inflation rate of unemployment. This paper reviews the determinants of the NAIRU, why it may change over time, and various methodologies that have been used to measure it. The discussion of determinants considers: factors that influence the incentives to be in the labour force and to work (such as the effect of unemployment insurance); aspects of the composition of the labour force (such as age and gender); particular supply factors (such as the role of unions); and temporary structural influences in the economy (such as response to major relative price changes). The discussion of methodology covers: reduced-form unemployment equations; the Phillips curve (for price as well as wage inflation) and Okun's Law; and new work at the Bank of Canada that combines Okun's Law, a production function and the Phillips curve in a simultaneously estimated system. Recent work in the Bank of Canada Research Department concerning the NAIRU is summarized, and estimates and methodologies are compared with those of other researchers. The point estimates range widely and, in general, are not statistically well determined. We show that the same uncertainty surrounds the point estimates presented by other researchers. Therefore, an element of judgment is required in drawing any conclusions from the empirical work. The judgement reached in this paper is that the NAIRU for Canada at the end of 1987 was about 8 per cent, and that there are factors working to reduce it over the medium term.

Résumé: Les décideurs des politiques macroéconomiques doivent répondre à une question importante, à savoir si l'économie est en mesure d'absorber les accroissements de la demande globale sans provoquer de pressions inflationnistes. De nombreux économistes ont trouvé utile d'aborder cette question en se demandant si le taux de chômage auquel fonctionne l'économie est compatible avec un taux d'inflation qui ne s'accélère ni ne ralentit, toutes choses égales par ailleurs. On emploie généralement le sigle TCNA pour désigner ce taux de chômage non accélérationniste. L'étude passe en revue les déterminants du TCNA, les raisons de ses variations possibles au fil du temps et les diverses méthodes qui ont servi à le mesurer. Les déterminants en question sont les suivants : les facteurs qui influencent la décision des gens de faire partie de la population active et d'occuper un emploi, tels que les effets de l'assurance-chômage; certains aspects de la composition de la main-d'oeuvre, comme l'âge et le sexe; des facteurs particuliers ayant trait à l'offre, comme le rôle des syndicats; et des facteurs structurels transitoires, comme les réactions aux variations importantes des prix relatifs. La discussion de la méthode concerne les équations de forme réduite relatives au chômage; la courbe de Phillips (appliquée aux hausses de prix et de salaire) et la loi d'Okun; et de nouveaux travaux de recherches effectués à la Banque du Canada, qui réunissent dans une méthode d'estimation simultanée la loi d'Okun, une fonction de production et la courbe de Phillips. L'étude comprend une synthèse des récents travaux effectués au département des Recherches sur le TCNA, et les estimations et les méthodes qu'elle expose sont comparées avec celles d'autres chercheurs. Nos estimations ponctuelles affichent de grandes variations et en général elles ne sont pas statistiquement bien déterminées. Nous montrons que les estimations ponctuelles présentées par les autres chercheurs sont entourées de la même incertitude. Aussi faut-il faire preuve de discernement en ce qui concerne les conclusions à tirer des travaux empiriques. Selon les résultats de cette étude, le TCNA pour le Canada à la fin de 1987 a été d'environ 8 %, et des facteurs sont à l'oeuvre pour le réduire à moyen terme.

Details

PDF

Files

Statistics

from
to
Export
Download Full History