Description
Abstract: Futurists have been speculating about the prospects for a cashless society for many years, and such predictions became more frequent following the introduction of "smart" cards - cards containing a computer chip - in the mid-1970s. One smart-card application of particular interest to central banks is the electronic purse or wallet, which carries a preloaded monetary value and can be used as a means of payment for multiple small-value purchases. This report provides an overview of current major electronic purse projects and other prepaid card applications around the world and examines selected policy issues. It is possible that electronic purses will be used to reduce the cost of small-value transactions. Although implementation of the innovation has been slow because of high start-up costs and uncertainty regarding acceptability of the device to the average consumer, a large number of purse trials are under way around the world. The soundness of both electronic purse products and their issuers could be a matter of interest to central banks and other financial regulatory bodies. Furthermore, national governments may stand to lose a substantial amount of revenue associated with the issuance of coinage and paper currency. The magnitude of such revenue losses would be difficult to estimate, however, both because of limited quantitative understanding of the various current uses of bank notes and because of uncertainty as to the relative attractiveness of electronic purses to consumers and merchants. While it is doubtful that physical currency will fall into disuse in the foreseeable future, growing familiarity with smart-card technology and the substantial reductions in the unit production costs of smart cards in recent years have nevertheless improved the prospects for a feasible electronic replacement for cash. The report concludes that over the next few years, the use of smart-card technology for single-purpose prepaid cards and for debit and credit cards is likely to become more widespread in Canada. Electronic purses may take somewhat longer to come into general use, given that substantial changes will be required both in the payments habits of consumers and in the payments infrastructure of financial institutions and retailers.
Résumé: Les futurologues parlent depuis longtemps déjà de l'avènement possible d'une société sans numéraire, et les prédictions à ce sujet se sont multipliées depuis le lancement des cartes à puce (cartes auxquelles est intégrée une puce électronique) au milieu des années 70. Le porte-monnaie ou portefeuille électronique, qui est approvisionné à l'avance et peut servir au règlement de plusieurs petits achats, est une variante de la carte à puce qui présente un intérêt particulier pour les banques centrales. L'auteur donne un aperçu des principaux projets relatifs aux porte-monnaie électroniques et aux autres cartes prépayées qui ont cours au pays et à l'étranger et examine certaines questions de politique s'y rapportant. Il se peut que le porte-monnaie électronique soit utilisé à l'avenir pour réduire le coût des petites transactions. Même si la mise en oeuvre de cette innovation est lente du fait que ses coûts de démarrage sont élevés et que l'on ne sait pas si le consommateur moyen est prêt à accepter ce nouveau mode de paiement, il reste qu'elle donne lieu à de nombreuses expériences-pilotes dans différents pays. La question de la fiabilité des porte-monnaie électroniques et des établissements qui les émettent est susceptible d'intéresser les banques centrales et les autres organismes de réglementation. Il faut également signaler que l'utilisation des porte-monnaie électroniques pourrait faire perdre aux gouvernements nationaux une bonne partie des revenus qu'ils tirent de l'émission des pièces de monnaie et des billets de banque. L'ampleur que pourraient avoir ces pertes de revenus est cependant difficile à estimer, étant donné le manque de recherches quantitatives sur les divers usages qui sont faits à l'heure actuelle des billets de banque et l'incertitude qui existe quant à l'attrait relatif des porte-monnaie électroniques pour les consommateurs et les commerçants. Même s'il est peu probable que le numéraire cesse d'être utilisé dans un avenir prévisible, les chances qu'un substitut électronique acceptable soit mis au point se sont améliorées, du fait que la technologie des cartes à puce est de mieux en mieux connue et que les coûts de production unitaires de ces dernières ont beaucoup baissé ces dernières années. L'auteur conclut qu'au cours des prochaines années l'utilisation de la technologie des cartes à puce pour la mise au point de cartes prépayées à usage unique et de cartes de débit et de crédit devrait se répandre au Canada. L'utilisation des porte-monnaie électroniques pourrait mettre un peu plus de temps à se généraliser puisqu'elle exige que les habitudes des consommateurs et l'infrastructure de paiement des institutions financières et du marché de détail subissent d'importants changements.
Résumé: Les futurologues parlent depuis longtemps déjà de l'avènement possible d'une société sans numéraire, et les prédictions à ce sujet se sont multipliées depuis le lancement des cartes à puce (cartes auxquelles est intégrée une puce électronique) au milieu des années 70. Le porte-monnaie ou portefeuille électronique, qui est approvisionné à l'avance et peut servir au règlement de plusieurs petits achats, est une variante de la carte à puce qui présente un intérêt particulier pour les banques centrales. L'auteur donne un aperçu des principaux projets relatifs aux porte-monnaie électroniques et aux autres cartes prépayées qui ont cours au pays et à l'étranger et examine certaines questions de politique s'y rapportant. Il se peut que le porte-monnaie électronique soit utilisé à l'avenir pour réduire le coût des petites transactions. Même si la mise en oeuvre de cette innovation est lente du fait que ses coûts de démarrage sont élevés et que l'on ne sait pas si le consommateur moyen est prêt à accepter ce nouveau mode de paiement, il reste qu'elle donne lieu à de nombreuses expériences-pilotes dans différents pays. La question de la fiabilité des porte-monnaie électroniques et des établissements qui les émettent est susceptible d'intéresser les banques centrales et les autres organismes de réglementation. Il faut également signaler que l'utilisation des porte-monnaie électroniques pourrait faire perdre aux gouvernements nationaux une bonne partie des revenus qu'ils tirent de l'émission des pièces de monnaie et des billets de banque. L'ampleur que pourraient avoir ces pertes de revenus est cependant difficile à estimer, étant donné le manque de recherches quantitatives sur les divers usages qui sont faits à l'heure actuelle des billets de banque et l'incertitude qui existe quant à l'attrait relatif des porte-monnaie électroniques pour les consommateurs et les commerçants. Même s'il est peu probable que le numéraire cesse d'être utilisé dans un avenir prévisible, les chances qu'un substitut électronique acceptable soit mis au point se sont améliorées, du fait que la technologie des cartes à puce est de mieux en mieux connue et que les coûts de production unitaires de ces dernières ont beaucoup baissé ces dernières années. L'auteur conclut qu'au cours des prochaines années l'utilisation de la technologie des cartes à puce pour la mise au point de cartes prépayées à usage unique et de cartes de débit et de crédit devrait se répandre au Canada. L'utilisation des porte-monnaie électroniques pourrait mettre un peu plus de temps à se généraliser puisqu'elle exige que les habitudes des consommateurs et l'infrastructure de paiement des institutions financières et du marché de détail subissent d'importants changements.