Description
Abstract: Greater intervention by the public sector is often proposed as a solution to the increased speculation and excessive price volatility thought to characterize today's competitive world financial system. However, before any ambitious policy responses can be contemplated, the question of whether asset prices are in fact subject to excess volatility needs to be answered. This paper tries to answer the question by using the Canadian dollar as a representative asset and testing for excess volatility and speculative bubbles. In the main, the empirical sections of the paper provide little support for the excess volatility argument and the subsequent need for government intervention. The short-term variability of the dollar, like that of most other financial assets, has not shown any tendency to increase over time. The evidence also suggests that most of the broad movements in the dollar can be explained by changes in market fundamentals as opposed to aberrant speculative activity. While some evidence of noise trading and speculative behaviour was uncovered by the authors using a regime-switching model, periods of increased exchange rate volatility appeared to be associated with equilibrating trading activity, pushing exchange rates closer to fundamentals, rather than to destabilizing market forces. In short, the exchange market is performing more or less as it should and is not in any obvious need of remedial government action.
Résumé: Une plus grande intervention du secteur public est souvent recommandée en vue de contrer la spéculation accrue et la volatilité excessive des prix qui semblent caractériser de nos jours le système financier de libre concurrence qui existe à l'échelle mondiale. Cependant, avant de pouvoir envisager des moyens d'action ambitieux à cet égard, il convient de répondre à la question de savoir si les prix des actifs sont réellement soumis à une volatilité excessive. À cette fin, les auteurs de la présente étude, utilisant le dollar canadien comme actif représentatif, procèdent à des tests visant à y déceler une volatilité excessive et des bulles spéculatives. En général, les résultats empiriques présentés dans l'étude ne confortent guère la thèse de la volatilité excessive et du besoin d'intervention de l'État. La volatilité à court terme du dollar, tout comme celle de la plupart des autres actifs financiers, n'a pas montré de tendance à croître avec le temps. Les résultats donnent aussi à penser que la majorité des larges fluctuations du dollar peuvent s'expliquer par des modifications de facteurs inhérents au marché plutôt que par une activité spéculative excessive. Même si en se servant d'un modèle de changement de régime les auteurs ont décelé des opérations effectuées au hasard et des comportements spéculatifs, les périodes de volatilité accrue du taux de change semblent être liées à une activité stabilisatrice sur le marché, qui a pour effet de rapprocher les taux de change des éléments fondamentaux de l'économie, et non à des forces déstabilisatrices. Bref, le marché des changes fonctionne plus ou moins comme il se doit, et rien ne permet de croire qu'une intervention publique serait nécessaire.
Résumé: Une plus grande intervention du secteur public est souvent recommandée en vue de contrer la spéculation accrue et la volatilité excessive des prix qui semblent caractériser de nos jours le système financier de libre concurrence qui existe à l'échelle mondiale. Cependant, avant de pouvoir envisager des moyens d'action ambitieux à cet égard, il convient de répondre à la question de savoir si les prix des actifs sont réellement soumis à une volatilité excessive. À cette fin, les auteurs de la présente étude, utilisant le dollar canadien comme actif représentatif, procèdent à des tests visant à y déceler une volatilité excessive et des bulles spéculatives. En général, les résultats empiriques présentés dans l'étude ne confortent guère la thèse de la volatilité excessive et du besoin d'intervention de l'État. La volatilité à court terme du dollar, tout comme celle de la plupart des autres actifs financiers, n'a pas montré de tendance à croître avec le temps. Les résultats donnent aussi à penser que la majorité des larges fluctuations du dollar peuvent s'expliquer par des modifications de facteurs inhérents au marché plutôt que par une activité spéculative excessive. Même si en se servant d'un modèle de changement de régime les auteurs ont décelé des opérations effectuées au hasard et des comportements spéculatifs, les périodes de volatilité accrue du taux de change semblent être liées à une activité stabilisatrice sur le marché, qui a pour effet de rapprocher les taux de change des éléments fondamentaux de l'économie, et non à des forces déstabilisatrices. Bref, le marché des changes fonctionne plus ou moins comme il se doit, et rien ne permet de croire qu'une intervention publique serait nécessaire.