Description
Abstract: Measures have been taken by the Bank of Canada to increase the transparency of Canadian monetary policy. This paper examines whether the greater transparency has improved financial markets' understanding of the conduct of monetary policy. In theory, it should result in reduced conditional uncertainty because investor expectations would be formed with a superior information set. The market's response to releases of the Bank of Canada's Monetary Policy Report and to changes in the Bank's operating band for the overnight interest rate is examined. The empirical results suggest that the Bank's efforts at increasing transparency appear to have helped market participants anticipate pending monetary policy actions. Indeed, the amount of uncertainty that surrounds the Bank's actions is now broadly consistent with that reported for other major countries.
The issue of whether there should be limits on the amount of transparency in the conduct of monetary policy is also explored. The paper concludes that there is possibly some merit in the Bank's providing more frequent information on its economic outlook and highlighting the uncertainty that surrounds the Bank's views. However, the paper argues against publishing the detailed results of the Bank's economic projections. It also notes that the element of surprise can be useful on occasion with respect to the Bank's operations in financial markets.
Résumé: La Banque du Canada a pris des mesures afin d'accroître la transparence de la politique monétaire canadienne. L'étude examine si cette plus grande transparence a aidé les marchés financiers à mieux comprendre la conduite de la politique monétaire. En principe, l'incertitude conditionnelle devrait avoir diminué du fait que les investisseurs se fondent sur un ensemble supérieur d'informations pour former leurs attentes. Les auteurs étudient d'abord la réaction des marchés à la parution du Rapport sur la politique monétaire et aux modifications de la fourchette opérationnelle fixée par la Banque pour le taux des fonds à un jour. Selon les résultats empiriques qu'ils obtiennent, l'effort de transparence de la Banque aurait eu pour effet d'aider les opérateurs à anticiper les mesures de politique monétaire imminentes. De fait, le degré d'incertitude qui entoure les décisions de la Banque est maintenant à peu près conforme à celui que l'on observe dans les autres grands pays. Les auteurs tentent également d'établir s'il y a lieu d'assigner des limites au degré de transparence de la conduite de la politique monétaire. Ils concluent que la Banque aurait peut-être avantage à communiquer plus souvent de l'information sur ses prévisions, tout en soulignant l'incertitude qui les caractérise. Les auteurs soutiennent toutefois qu'elle ne devrait pas dévoiler dans le détail la teneur de ses projections économiques. Ils font remarquer également qu'elle pourrait trouver utile à l'occasion de jouir d'un effet de surprise lorsqu'elle prend des mesures qui touchent les marchés financiers.
Résumé: La Banque du Canada a pris des mesures afin d'accroître la transparence de la politique monétaire canadienne. L'étude examine si cette plus grande transparence a aidé les marchés financiers à mieux comprendre la conduite de la politique monétaire. En principe, l'incertitude conditionnelle devrait avoir diminué du fait que les investisseurs se fondent sur un ensemble supérieur d'informations pour former leurs attentes. Les auteurs étudient d'abord la réaction des marchés à la parution du Rapport sur la politique monétaire et aux modifications de la fourchette opérationnelle fixée par la Banque pour le taux des fonds à un jour. Selon les résultats empiriques qu'ils obtiennent, l'effort de transparence de la Banque aurait eu pour effet d'aider les opérateurs à anticiper les mesures de politique monétaire imminentes. De fait, le degré d'incertitude qui entoure les décisions de la Banque est maintenant à peu près conforme à celui que l'on observe dans les autres grands pays. Les auteurs tentent également d'établir s'il y a lieu d'assigner des limites au degré de transparence de la conduite de la politique monétaire. Ils concluent que la Banque aurait peut-être avantage à communiquer plus souvent de l'information sur ses prévisions, tout en soulignant l'incertitude qui les caractérise. Les auteurs soutiennent toutefois qu'elle ne devrait pas dévoiler dans le détail la teneur de ses projections économiques. Ils font remarquer également qu'elle pourrait trouver utile à l'occasion de jouir d'un effet de surprise lorsqu'elle prend des mesures qui touchent les marchés financiers.