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Abstract: In this report, we evaluate several simple monetary policy rules in twelve private and public sector models of the Canadian economy. Our results indicate that none of the simple policy rules we examined is robust to model uncertainty, in that no single rule performs well in all models. In fact, our results show that the performance of some of the simple rules, particularly interest-rate-smoothing rules and rules that have a high coefficient on the inflation gap, can substantially deviate from the optimal rule and can even be unstable in some models. Our results are thus very different from those of Levin, Wieland, and Williams (1999), who argue that simple policy rules are not only robust but also generate essentially the same policy frontier as more complicated rules or rules that respond to a large number of variables. Furthermore, we find that open-economy rules do not perform well in many models. In fact, we find that adding an exchange rate term to a simple policy rule often increases the loss-function value. This result is thus very different from that of Ball (1999), who argues in favour of a rule that includes the exchange rate. Although it is not robust, we find that a simple nominal Taylor-type rule that has a coefficient of 2 on the inflation gap and 0.5 on the output gap outperforms the other simple rules in a certain class of models. But even in those models the loss-function value of this simple rule can substantially deviate from the optimal or base-case rule.

Résumé: Les auteurs du rapport évaluent plusieurs règles de politique monétaire simples à l'aide de douze modèles différents de l'économie canadienne utilisés dans les secteurs privé et public. Ils constatent qu'aucune des règles étudiées n'est robuste face à l'incertitude de la modélisation, c'est-à-dire qu'aucune ne donne de bons résultats dans la totalité des modèles. Certaines d'entre elles, en particulier les règles de lissage des taux d'intérêt et les règles où le coefficient de l'écart d'inflation est élevé, sont beaucoup moins efficaces que la règle optimale et peuvent même se révéler instables dans des modèles particuliers. Ainsi, les résultats obtenus par les auteurs sont très différents de ceux de Levin, Wieland et Williams (1999), qui soutiennent que les règles de politique monétaire simples non seulement sont robustes, mais qu'elles créent essentiellement la même frontière efficace que les règles plus complexes ou que celles qui comportent un grand nombre de variables. En outre, les auteurs observent que les règles qui incluent le taux de change produisent de piètres résultats dans de nombreux modèles. D'après eux, le fait d'ajouter le taux de change à une règle de politique monétaire simple accroît souvent la valeur de la fonction de perte. Ce résultat est donc à l'opposé de celui de Ball (1999), qui se déclare en faveur d'une règle incluant le taux de change. Les auteurs constatent également que, même si elle n'est pas robuste, une règle nominale simple à la Taylor dans laquelle les écarts d'inflation et de production sont assortis de coefficients égaux à 2 et 0,5 respectivement se comporte mieux que les autres règles simples dans un groupe précis de modèles. Toutefois, même dans ces modèles, la valeur de la fonction de perte associée à cette règle simple peut fortement s'écarter de celle de la règle optimale ou de la règle de base propre à chacun des modèles.

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