Description
Abstract: In this report, the authors examine and compare twelve private and public sector models of the Canadian economy with respect to their paradigm, structure, and dynamic properties. These open-economy models can be grouped into two economic paradigms. The first is the "conventional" paradigm (or Phillips curve paradigm) and the second is the "money matters" paradigm. Under the conventional paradigm, inflation is determined by price adjustments in response to inflation expectations and by factor disequilibrium in labour or product markets. Under the money matters paradigm, inflation is determined mainly by monetary disequilibrium. Although most models are based on the conventional paradigm, there are nevertheless important differences within that paradigm. In particular, there are differences in the inflation process (linear/non-linear Phillips curve), the expectation processes (backward-looking and/or model-consistent expectations), the channels through which monetary policy affects the economy (short-term interest rates or the yield curve), and the sensitivity of output and inflation to changes in interest rates and the exchange rate. The authors also examine the dynamic properties of the various models when those models use the simple monetary reaction function proposed by Taylor (1993). The eight deterministic shocks considered in this report reveal significant differences in the dynamic properties of the participating models. A comparison of the models' impulse-response functions with those of a vector autoregression suggests that some models do better than others in reflecting the typical response of the Canadian economy to certain shocks.
Résumé: Dans leur étude, les auteurs analysent douze modèles de l'économie canadienne élaborés par des organismes des secteurs privé et public et en comparent les paradigmes, la structure ainsi que les propriétés dynamiques. Ces modèles d'économie ouverte reposent sur l'un ou l'autre des deux paradigmes suivants : le paradigme « traditionnel » (dit de la courbe de Phillips) et le paradigme fondé sur la monnaie. Le premier postule que la dynamique de l'inflation dépend des modifications de prix liées à l'évolution des attentes d'inflation et du déséquilibre des facteurs sur le marché du travail ou des biens. Le second attribue un rôle central au déséquilibre monétaire dans la détermination de l'inflation. Le paradigme traditionnel, sur lequel se fondent la plupart des modèles retenus, présente toutefois plusieurs variantes sensiblement différentes : 1) selon que le processus d'inflation est formalisé au moyen d'une courbe de Phillips linéaire ou non linéaire; 2) selon que les attentes sont rétrospectives ou conformes au modèle; 3) selon que la politique monétaire a pour canal de transmission les taux d'intérêt à court terme ou la pente de la courbe de rendement; 4) selon la sensibilité de la production et de l'inflation aux variations des taux d'intérêt et du taux de change. Les auteurs examinent également le comportement dynamique des divers modèles lorsqu'on intègre à ceux-ci la fonction de réaction monétaire simple proposée par Taylor (1993). Les huit chocs déterministes qui sont simulés font ressortir de profondes différences dans les propriétés dynamiques des modèles. Si l'on compare les profils de réaction qui se dégagent de ceux-ci et d'un modèle vectoriel autorégressif, on constate que certains modèles reproduisent mieux que d'autres la réaction type de l'économie canadienne à certains chocs.
Résumé: Dans leur étude, les auteurs analysent douze modèles de l'économie canadienne élaborés par des organismes des secteurs privé et public et en comparent les paradigmes, la structure ainsi que les propriétés dynamiques. Ces modèles d'économie ouverte reposent sur l'un ou l'autre des deux paradigmes suivants : le paradigme « traditionnel » (dit de la courbe de Phillips) et le paradigme fondé sur la monnaie. Le premier postule que la dynamique de l'inflation dépend des modifications de prix liées à l'évolution des attentes d'inflation et du déséquilibre des facteurs sur le marché du travail ou des biens. Le second attribue un rôle central au déséquilibre monétaire dans la détermination de l'inflation. Le paradigme traditionnel, sur lequel se fondent la plupart des modèles retenus, présente toutefois plusieurs variantes sensiblement différentes : 1) selon que le processus d'inflation est formalisé au moyen d'une courbe de Phillips linéaire ou non linéaire; 2) selon que les attentes sont rétrospectives ou conformes au modèle; 3) selon que la politique monétaire a pour canal de transmission les taux d'intérêt à court terme ou la pente de la courbe de rendement; 4) selon la sensibilité de la production et de l'inflation aux variations des taux d'intérêt et du taux de change. Les auteurs examinent également le comportement dynamique des divers modèles lorsqu'on intègre à ceux-ci la fonction de réaction monétaire simple proposée par Taylor (1993). Les huit chocs déterministes qui sont simulés font ressortir de profondes différences dans les propriétés dynamiques des modèles. Si l'on compare les profils de réaction qui se dégagent de ceux-ci et d'un modèle vectoriel autorégressif, on constate que certains modèles reproduisent mieux que d'autres la réaction type de l'économie canadienne à certains chocs.