Description
Abstract: The Bank of Canada's version of the Global Economy Model (BoC-GEM) is derived from the model created at the International Monetary Fund by Douglas Laxton (IMF) and Paolo Pesenti (Federal Reserve Bank of New York and National Bureau of Economic Research). The GEM is a dynamic stochastic general-equilibrium model based on an optimizing representative-agent framework with balanced growth, and some additional features to help mimic the overlappinggenerations' class of models. Moreover, there is a concrete role for fiscal policy (albeit not fully optimized) and monetary policy. At the Bank, the model has been extended beyond the standard version with tradable and non-tradable goods sectors to include both oil and non-oil commodities. Furthermore, the oil sector is decomposed into oil for production and oil for retail consumption. The authors provide a detailed technical description of the model's structure and calibration. They also describe the model's simulation properties for Canadian and U.S. domestic shocks, and describe how the model can be used to analyze issues that currently are at the forefront for the Canadian and global economies, such as trade protectionism, global imbalances, and increasing oil prices.
Résumé: Le modèle BOC-GEM de la Banque du Canada a été établi à partir du modèle de l'économie mondiale GEM (pour Global Economy Model), élaboré au Fonds monétaire international par Douglas Laxton (FMI) et Paolo Pesenti (Banque fédérale de réserve de New York et National Bureau of Economic Research). GEM est un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique qui repose sur la présence d'agents représentatifs optimisateurs, suppose une croissance de l'activité économique et emprunte certaines caractéristiques aux modèles à générations imbriquées. De plus, la politique budgétaire (sans être pleinement optimisée) et la politique monétaire y jouent un rôle important. Le modèle de la Banque adjoint deux autres secteurs (les produits pétroliers et les produits de base autres que l'énergie) aux secteurs des biens échangeables et non échangeables inclus dans le modèle du FMI. Il établit également une distinction entre le pétrole utilisé pour la production et le pétrole destiné à la consommation. Les auteurs brossent un tableau détaillé de la structure et de l'étalonnage du modèle. Ils décrivent aussi comment se comporte le modèle lorsqu'on simule l'effet de chocs au sein des économies canadienne et américaine, ainsi que la façon dont le modèle peut servir à analyser des questions d'actualité sur la scène économique nationale et internationale telles que le protectionnisme, les déséquilibres mondiaux et la hausse des prix du pétrole.
Résumé: Le modèle BOC-GEM de la Banque du Canada a été établi à partir du modèle de l'économie mondiale GEM (pour Global Economy Model), élaboré au Fonds monétaire international par Douglas Laxton (FMI) et Paolo Pesenti (Banque fédérale de réserve de New York et National Bureau of Economic Research). GEM est un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique qui repose sur la présence d'agents représentatifs optimisateurs, suppose une croissance de l'activité économique et emprunte certaines caractéristiques aux modèles à générations imbriquées. De plus, la politique budgétaire (sans être pleinement optimisée) et la politique monétaire y jouent un rôle important. Le modèle de la Banque adjoint deux autres secteurs (les produits pétroliers et les produits de base autres que l'énergie) aux secteurs des biens échangeables et non échangeables inclus dans le modèle du FMI. Il établit également une distinction entre le pétrole utilisé pour la production et le pétrole destiné à la consommation. Les auteurs brossent un tableau détaillé de la structure et de l'étalonnage du modèle. Ils décrivent aussi comment se comporte le modèle lorsqu'on simule l'effet de chocs au sein des économies canadienne et américaine, ainsi que la façon dont le modèle peut servir à analyser des questions d'actualité sur la scène économique nationale et internationale telles que le protectionnisme, les déséquilibres mondiaux et la hausse des prix du pétrole.