Description
Abstract: Since the autumn of 1997, the regional offices of the Bank of Canada have conducted quarterly consultations with businesses across Canada. These consultations, summarized in the Business Outlook Survey (BOS), are structured around a survey questionnaire that covers topics of importance to the Bank, notably business activity, pressures on production capacity, prices and inflation, and credit conditions. The author aims to enhance our understanding of the survey’s information content by extending the early work of Martin and Papile (2004) in two key ways. First, since all BOS questions are designed to capture some aspect of economic activity and are therefore interrelated, various approaches were considered to extract the common underlying variations among the indicators: a subjective approach (a simple average), principal-component analysis and factor analysis. Second, the information content of these common movements is assessed, using regression analysis and a forecasting assessment. The results suggest that all approaches to extract the information from the BOS provide very similar measures of underlying common variations. This underlying variable appears to be a useful indicator of economic activity, particularly for providing information on investment spending. However, the balance of opinion on future sales growth remains a better indicator than any measures of common movements for the growth of real GDP.
Résumé: Depuis l’automne 1997, les bureaux régionaux de la Banque du Canada mènent chaque trimestre une enquête auprès d’entreprises d’un bout à l’autre du pays. Cette enquête, dont les résultats sont résumés dans le bulletin Enquête sur les perspectives des entreprises, s’appuie sur un questionnaire portant sur des sujets importants pour la Banque, notamment l’activité économique, les pressions sur la capacité de production, les prix et l’inflation ainsi que les conditions du crédit. L’objectif de l’auteure est de faciliter notre compréhension du contenu informatif de l’enquête en prolongeant la recherche de Martin et Papile (2004) de deux grandes manières. Tout d’abord, comme toutes les questions de l’enquête sont destinées à capter un aspect de l’activité économique et que, dans ces conditions, elles se recoupent, l’auteure utilise diverses méthodes pour extraire les variations sous-jacentes communes aux indicateurs, soit une approche subjective (moyenne simple), une analyse en composantes principales et une analyse factorielle. Elle évalue ensuite le contenu informatif de ces mouvements en se livrant à une analyse de régression ainsi qu’à un exercice de prévision. Les résultats de ce travail donnent à penser que toutes les méthodes servant à extraire l’information de l’enquête fournissent des mesures très similaires des variations sous-jacentes communes. Cette variable sousjacente semble être un indicateur utile de l’activité économique, surtout pour ce qui est des dépenses d’investissement. Toutefois, le solde des opinions concernant la progression future des ventes demeure un meilleur indicateur de la croissance du PIB réel que n’importe quelle mesure des variations communes.
Résumé: Depuis l’automne 1997, les bureaux régionaux de la Banque du Canada mènent chaque trimestre une enquête auprès d’entreprises d’un bout à l’autre du pays. Cette enquête, dont les résultats sont résumés dans le bulletin Enquête sur les perspectives des entreprises, s’appuie sur un questionnaire portant sur des sujets importants pour la Banque, notamment l’activité économique, les pressions sur la capacité de production, les prix et l’inflation ainsi que les conditions du crédit. L’objectif de l’auteure est de faciliter notre compréhension du contenu informatif de l’enquête en prolongeant la recherche de Martin et Papile (2004) de deux grandes manières. Tout d’abord, comme toutes les questions de l’enquête sont destinées à capter un aspect de l’activité économique et que, dans ces conditions, elles se recoupent, l’auteure utilise diverses méthodes pour extraire les variations sous-jacentes communes aux indicateurs, soit une approche subjective (moyenne simple), une analyse en composantes principales et une analyse factorielle. Elle évalue ensuite le contenu informatif de ces mouvements en se livrant à une analyse de régression ainsi qu’à un exercice de prévision. Les résultats de ce travail donnent à penser que toutes les méthodes servant à extraire l’information de l’enquête fournissent des mesures très similaires des variations sous-jacentes communes. Cette variable sousjacente semble être un indicateur utile de l’activité économique, surtout pour ce qui est des dépenses d’investissement. Toutefois, le solde des opinions concernant la progression future des ventes demeure un meilleur indicateur de la croissance du PIB réel que n’importe quelle mesure des variations communes.