Description
Abstract: In emerging-market economies, real exchange rate adjustment is critical for maintaining a sustainable current account position and thereby for helping to reduce macroeconomic and financial instability. The authors examine empirically two related hypotheses: (i) that real exchange rate flexibility and adjustment promotes external stability, and (ii) that a flexible nominal exchange rate facilitates real exchange rate adjustment. Based on an event-study analysis for a large set of emerging-market economies over the period 1975–2008, the authors find that real exchange rate adjustment has contributed significantly to reducing current account imbalances. The adjustment of current account deficits in countries with a fixed exchange rate regime does not typically occur through the classical adjustment mechanism, but as a consequence of exchange rate crises, where the nominal exchange rate collapses and there are substantial costs in terms of forgone output. Vector-error-correction results support the findings of the event study; namely, in the long run the real exchange rate movements facilitate current account adjustment.
Résumé: Dans les économies de marché émergentes, le taux de change réel doit pouvoir s’ajuster pour que le solde de la balance courante se maintienne à un niveau viable et pour aider à réduire l’instabilité macroéconomique et financière. Les auteurs examinent empiriquement deux hypothèses voisines : la première veut que la flexibilité et l’ajustement du taux de change réel favorisent la stabilité externe, et la seconde, qu’un taux de change nominal flexible facilite un tel ajustement. Sur la base d’une étude événementielle portant sur un vaste groupe d’économies émergentes et couvrant la période 1975-2008, les auteurs concluent que l’ajustement du taux de change réel a contribué de façon importante à atténuer les déséquilibres des balances courantes. Les déficits courants des pays dotés d’un régime de changes fixes ne se corrigent généralement pas par le jeu d’un ajustement classique, mais sous la pression d’une crise de change qui entraîne l’écroulement de ce régime et s’accompagne de pertes de production substantielles. Les résultats obtenus à partir d’un modèle vectoriel à correction d’erreurs corroborent les conclusions de l’étude événementielle, à savoir qu’à long terme, les mouvements du taux de change réel aident la balance courante à s’ajuster.
Résumé: Dans les économies de marché émergentes, le taux de change réel doit pouvoir s’ajuster pour que le solde de la balance courante se maintienne à un niveau viable et pour aider à réduire l’instabilité macroéconomique et financière. Les auteurs examinent empiriquement deux hypothèses voisines : la première veut que la flexibilité et l’ajustement du taux de change réel favorisent la stabilité externe, et la seconde, qu’un taux de change nominal flexible facilite un tel ajustement. Sur la base d’une étude événementielle portant sur un vaste groupe d’économies émergentes et couvrant la période 1975-2008, les auteurs concluent que l’ajustement du taux de change réel a contribué de façon importante à atténuer les déséquilibres des balances courantes. Les déficits courants des pays dotés d’un régime de changes fixes ne se corrigent généralement pas par le jeu d’un ajustement classique, mais sous la pression d’une crise de change qui entraîne l’écroulement de ce régime et s’accompagne de pertes de production substantielles. Les résultats obtenus à partir d’un modèle vectoriel à correction d’erreurs corroborent les conclusions de l’étude événementielle, à savoir qu’à long terme, les mouvements du taux de change réel aident la balance courante à s’ajuster.