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Abstract: Over the past 10 years, financial firms have increased the size of their positions in the oil futures market. At the same time, oil prices have increased dramatically. The conjunction of these developments has led some observers to argue that financial speculation caused the run-up in oil prices. Yet several arguments cast doubt on the validity of this claim. First, although the stock of open futures contracts is many times larger than the flow of oil consumption in the United States, comparing these two statistics is misleading. Stocks are not measured with respect to a specific unit of time but flows are, so the two are not directly comparable. Second, empirical analysis shows that changes in financial firms’ positions do not predict oil-price changes, but that oil-price changes predict changes in positions. Third, the evidence indicates that financial firms’ positions did not cause the market to expect persistent price increases during 2007/08. Other explanations for the increase in oil prices include macroeconomic fundamentals, such as interest rates and increased demand from emerging Asia. Of these two explanations, the one that seems most consistent with the facts explains oil-price fluctuations in terms of large and persistent demand shocks related to growth in global real activity in the presence of supply constraints.

Résumé: Au cours des dix dernières années, les sociétés financières ont accru la taille de leurs positions sur le marché à terme du pétrole. Parallèlement, les prix du pétrole ont connu une augmentation spectaculaire. Cette double évolution a amené certains observateurs à postuler que la spéculation financière était à l'origine de l'envolée des prix du produit, mais plusieurs arguments jettent le doute sur la validité d'une telle hypothèse. Premièrement, bien que le stock de positions ouvertes sur le marché à terme soit largement supérieur au flux de consommation de pétrole aux États-Unis, la comparaison de ces deux statistiques est trompeuse. Contrairement aux flux, les stocks ne sont pas mesurés sur une unité de temps précise, de sorte que les deux ne sont pas directement comparables. Deuxièmement, l’analyse empirique montre que les variations des positions des sociétés financières ne permettent pas de prévoir celles des prix du pétrole, mais que la réciproque est vraie. Troisièmement, les observations indiquent que les positions des sociétés financières n’ont pas amené le marché à anticiper des hausses de prix persistantes en 2007-2008. Parmi les autres causes possibles de la montée des prix du pétrole, on avance les variables macroéconomiques fondamentales, telles que les taux d’intérêt et la demande accrue des pays émergents d’Asie. Des deux explications, celle qui semble cadrer le mieux avec les faits associe les fluctuations des prix du pétrole aux chocs de demande importants et persistants liés à l’expansion de l’activité réelle mondiale en présence de contraintes de l’offre.

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