Description
Abstract: The authors analyze the extent to which inflation-targeting frameworks should incorporate flexibility in order to respond to asset-price misalignments and other atypical events. They examine the costs and benefits of adding flexibility to the Bank's current inflation-targeting framework, and conclude that maintaining low and stable consumer price inflation is the best contribution that monetary policy can make to promoting economic and financial stability, although some flexibility in the target horizon may allow monetary policy to deal appropriately with asset-price bubbles and other atypical events. The authors suggest that monetary policy may, in principle, be better able to maintain low and stable consumer price inflation by leaning against an asset-price bubble (even though it may mean that inflation deviates longer than usual from its target), when such an event is well identified and likely to have significant real economic effects. This circumstance is likely to be rare in practice, however, because economists are far from being able to determine consistently and reliably when leaning against a particular bubble is likely to be successful. The authors also describe ongoing Bank research to better understand the transmission of asset prices to the real economy and the interaction between asset prices and optimal monetary policy.
Résumé: Les auteurs analysent le degré de flexibilité dont devrait jouir le régime de cibles d'inflation pour pouvoir faire face aux déséquilibres de prix sur le marché des actifs et autres phénomènes atypiques. Au terme de leur examen des coûts et des avantages qu'il y aurait à assouplir le régime actuel de cibles de la Banque, ils concluent que le maintien du taux d'augmentation des prix à la consommation à un niveau bas et stable constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière. Ils notent toutefois que le fait de disposer d'une certaine latitude à l'égard du délai prévu pour ramener l'inflation à la cible peut aider les autorités à faire face aux bulles d'actifs et autres phénomènes atypiques. Les auteurs avancent que la politique monétaire pourrait, en principe, être mieux en mesure de maintenir la hausse des prix à un niveau bas et stable en intervenant à contre-courant du marché (même au prix d'écarts plus durables que d'ordinaire du taux d'inflation par rapport à la cible), lorsqu'une bulle d'actifs a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à avoir d'importantes retombées économiques réelles. Ce cas est cependant rare en pratique, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché a de bonnes chances de réussir. Les auteurs décrivent également les recherches en cours à la Banque sur le mode de transmission des prix des actifs à l'économie réelle et sur l'interaction entre ces derniers et la politique monétaire optimale.
Résumé: Les auteurs analysent le degré de flexibilité dont devrait jouir le régime de cibles d'inflation pour pouvoir faire face aux déséquilibres de prix sur le marché des actifs et autres phénomènes atypiques. Au terme de leur examen des coûts et des avantages qu'il y aurait à assouplir le régime actuel de cibles de la Banque, ils concluent que le maintien du taux d'augmentation des prix à la consommation à un niveau bas et stable constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière. Ils notent toutefois que le fait de disposer d'une certaine latitude à l'égard du délai prévu pour ramener l'inflation à la cible peut aider les autorités à faire face aux bulles d'actifs et autres phénomènes atypiques. Les auteurs avancent que la politique monétaire pourrait, en principe, être mieux en mesure de maintenir la hausse des prix à un niveau bas et stable en intervenant à contre-courant du marché (même au prix d'écarts plus durables que d'ordinaire du taux d'inflation par rapport à la cible), lorsqu'une bulle d'actifs a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à avoir d'importantes retombées économiques réelles. Ce cas est cependant rare en pratique, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché a de bonnes chances de réussir. Les auteurs décrivent également les recherches en cours à la Banque sur le mode de transmission des prix des actifs à l'économie réelle et sur l'interaction entre ces derniers et la politique monétaire optimale.