Description
Abstract: The authors examine the degree of contestability in the Canadian banking system using the H-statistic proposed by Panzar and Rosse (1987) and modified by Bikker, Spierdijk, and Finnie (2006). A modification is necessary because the standard approach of controlling for size using total assets leads to an upward bias in the H-statistic. The authors propose a variety of model specifications and test for contestability using detailed quarterly balance-sheet data from 2000 to 2006. Contrary to Bikker, Spierdijk, and Finnie (2006), the authors find that the Canadian banking sector is in equilibrium and characterized by monopolistic competition. This result is in line with earlier studies of the Canadian banking sector (Nathan and Neave 1989) as well as cross-country studies that use cruder measures of Canadian banking inputs (Claessens and Laeven 2005). As in Bikker, Spierdijk, and Finnie (2006), the authors show that projecting revenue on total assets leads to an upward bias regarding the level of competition.
Résumé: À l’aide de l’indice H créé par Panzar et Rosse (1987) et modifié par Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), les auteurs examinent le degré de contestabilité au sein du système bancaire canadien. L’indice doit être modifié parce que l’approche habituelle, qui consiste à tenir compte de la taille de la banque en incluant l’actif total parmi les variables explicatives, induit un biais à la hausse dans l’indice de Panzar et Rosse. Pour mesurer le degré de contestabilité, les auteurs estiment un éventail de modèles au moyen de données détaillées provenant des bilans trimestriels des banques et couvrant la période allant de 2000 à 2006. Contrairement à Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), ils constatent que le secteur bancaire canadien se caractérise par un équilibre de concurrence monopolistique. Ce résultat est conforme à ceux des travaux précédemment consacrés au secteur (Nathan et Neave, 1989) et à ceux d’études multipays qui reposent sur des mesures moins fines de la production des banques canadiennes (Claessens et Laeven, 2005). À l’instar de Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), les auteurs montrent que le fait d’employer pour variable dépendante le ratio du revenu à l’actif total entraîne une surestimation du niveau de concurrence.
Résumé: À l’aide de l’indice H créé par Panzar et Rosse (1987) et modifié par Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), les auteurs examinent le degré de contestabilité au sein du système bancaire canadien. L’indice doit être modifié parce que l’approche habituelle, qui consiste à tenir compte de la taille de la banque en incluant l’actif total parmi les variables explicatives, induit un biais à la hausse dans l’indice de Panzar et Rosse. Pour mesurer le degré de contestabilité, les auteurs estiment un éventail de modèles au moyen de données détaillées provenant des bilans trimestriels des banques et couvrant la période allant de 2000 à 2006. Contrairement à Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), ils constatent que le secteur bancaire canadien se caractérise par un équilibre de concurrence monopolistique. Ce résultat est conforme à ceux des travaux précédemment consacrés au secteur (Nathan et Neave, 1989) et à ceux d’études multipays qui reposent sur des mesures moins fines de la production des banques canadiennes (Claessens et Laeven, 2005). À l’instar de Bikker, Spierdijk et Finnie (2006), les auteurs montrent que le fait d’employer pour variable dépendante le ratio du revenu à l’actif total entraîne une surestimation du niveau de concurrence.