Description
Abstract: The proportion of assets held by the average Canadian firm in the form of cash has increased steadily since the early 1990s, and is now roughly twice as large as in 1990. The literature has established that the cash-holding behaviour of firms is highly correlated with financial constraints and firm characteristics. The authors use a firm-level data set covering Canadian firms from 1980 to 2006 to understand which firm characteristics are associated with higher cash holdings. They find that financial constraints are likely important for explaining firms' higher cash holdings, and that the recent increase in the cash holdings of Canadian firms can be almost entirely explained by changes in firm characteristics. Specifically, higher recent cash holdings are correlated with the average Canadian firm having become smaller, having more variable cash flow, holding lower levels of cash substitutes, having higher expenditure on research and development, and being more likely to be financially distressed. The authors also find that the average Canadian firm has a cash ratio that is only slightly higher than would be predicted by out-of-sample forecasts over the 1990s and 2000s, though the divergence between the actual and predicted values has been increasing in recent years.
Résumé: Depuis le début des années 1990, la proportion d'actifs détenus par l'entreprise canadienne moyenne sous forme de liquidités s'accroît régulièrement et a pratiquement doublé au cours de cette période. Des études ont montré que la détention d'actifs liquides est fortement corrélée avec les contraintes financières et les caractéristiques des sociétés. Les auteurs utilisent un ensemble de données individuelles relatives aux entreprises canadiennes pour les années 1980 à 2006 afin de cerner les caractéristiques associées au maintien d'un volant important de liquidités. Ils constatent que les contraintes financières constituent probablement un élément décisif à cet égard et que l'évolution des caractéristiques des entreprises explique presque entièrement l'accroissement récent de leurs actifs liquides. Ils font notamment ressortir une corrélation entre ce dernier phénomène et le fait que la taille de l'entreprise moyenne a diminué au Canada, que ses flux de trésorerie sont plus variables, qu'elle détient moins de substituts d'actifs liquides, que ses dépenses en recherche et développement ont augmenté et qu'elle est plus susceptible de connaître des difficultés financières. Les auteurs constatent en outre que le ratio des liquidités de l'entreprise canadienne moyenne est seulement légèrement supérieur à ce qu'indiqueraient les prévisions hors échantillon pour les décennies 1990 et 2000, bien que l'écart entre les valeurs réelles et prévues se soit creusé ces dernières années.
Résumé: Depuis le début des années 1990, la proportion d'actifs détenus par l'entreprise canadienne moyenne sous forme de liquidités s'accroît régulièrement et a pratiquement doublé au cours de cette période. Des études ont montré que la détention d'actifs liquides est fortement corrélée avec les contraintes financières et les caractéristiques des sociétés. Les auteurs utilisent un ensemble de données individuelles relatives aux entreprises canadiennes pour les années 1980 à 2006 afin de cerner les caractéristiques associées au maintien d'un volant important de liquidités. Ils constatent que les contraintes financières constituent probablement un élément décisif à cet égard et que l'évolution des caractéristiques des entreprises explique presque entièrement l'accroissement récent de leurs actifs liquides. Ils font notamment ressortir une corrélation entre ce dernier phénomène et le fait que la taille de l'entreprise moyenne a diminué au Canada, que ses flux de trésorerie sont plus variables, qu'elle détient moins de substituts d'actifs liquides, que ses dépenses en recherche et développement ont augmenté et qu'elle est plus susceptible de connaître des difficultés financières. Les auteurs constatent en outre que le ratio des liquidités de l'entreprise canadienne moyenne est seulement légèrement supérieur à ce qu'indiqueraient les prévisions hors échantillon pour les décennies 1990 et 2000, bien que l'écart entre les valeurs réelles et prévues se soit creusé ces dernières années.