Description
Abstract: In continental Europe, labour shares in national income have exhibited considerable variation since 1970. Empirical and theoretical research suggests that the evolution of labour markets and labour market imperfections can, in part, explain this phenomenon. The author analyzes the role of capital market imperfections in the determination of the distribution of national income, comparing European and Anglo-Saxon countries. She uses a simple general-equilibrium model to trace the effects of credit and labour market imperfections on factor shares. Simulations indicate that improvements in capital markets can explain lower labour shares. An increase in the degree of employee power results in higher labour shares. Regression results confirm the author's findings. Improvements in credit markets and decreasing employee bargaining power have contributed to shrinking labour shares, especially in Europe. Openness is a negative determinant of labour shares.
Résumé: En Europe continentale, la part du travail dans le revenu national a varié considérablement depuis 1970. Les études empiriques et théoriques semblent imputer une partie du phénomène à l'évolution et aux imperfections du marché du travail. L'auteure analyse le rôle des imperfections des marchés du crédit dans la répartition du revenu national en comparant la situation de pays européens et anglo-saxons. À l'aide d'un modèle d'équilibre général simple, elle détermine les effets des imperfections des marchés du crédit et du travail sur la part des facteurs de production. Ses simulations montrent que l'amélioration des marchés du crédit peut expliquer la réduction de la part du travail. En revanche, l'accroissement du pouvoir de négociation des salariés hausse la part du travail. Les résultats des régressions réalisées corroborent les conclusions de l'auteure. L'amélioration des marchés du crédit et la baisse du pouvoir de négociation des salariés ont ainsi concouru à la diminution de la part du travail, surtout en Europe. L'ouverture aux échanges s'avère un déterminant négatif de la part du travail.
Résumé: En Europe continentale, la part du travail dans le revenu national a varié considérablement depuis 1970. Les études empiriques et théoriques semblent imputer une partie du phénomène à l'évolution et aux imperfections du marché du travail. L'auteure analyse le rôle des imperfections des marchés du crédit dans la répartition du revenu national en comparant la situation de pays européens et anglo-saxons. À l'aide d'un modèle d'équilibre général simple, elle détermine les effets des imperfections des marchés du crédit et du travail sur la part des facteurs de production. Ses simulations montrent que l'amélioration des marchés du crédit peut expliquer la réduction de la part du travail. En revanche, l'accroissement du pouvoir de négociation des salariés hausse la part du travail. Les résultats des régressions réalisées corroborent les conclusions de l'auteure. L'amélioration des marchés du crédit et la baisse du pouvoir de négociation des salariés ont ainsi concouru à la diminution de la part du travail, surtout en Europe. L'ouverture aux échanges s'avère un déterminant négatif de la part du travail.