Description
Abstract: The financial crisis of 2007–09 has highlighted the importance of developments in financial conditions for real economic activity. The authors estimate the effect of current and past shocks to financial variables on U.S. GDP growth by constructing two growthbased financial conditions indexes (FCIs) that measure the contribution to quarterly (annualized) GDP growth from financial conditions. One FCI is constructed using a structural vector-error correction model and the other is constructed using a large-scale macroeconomic model. The authors' results suggest that financial factors subtracted around 5 percentage points from quarterly annualized real GDP growth in the United States in 2008Q4 and 2009Q1 and should subtract another 5 percentage points from growth in 2009Q2. Moreover, to assess the effect of financial shocks in terms of policy interest rate equivalent units, the authors convert the effect of financial developments on growth into the number of basis points by which the federal funds rate has been tightened. The authors show that the tightening of financial conditions since mid-2007 is equivalent to about 300 basis points of tightening in terms of the federal funds rate. Thus, the aggressive monetary easing undertaken by the Federal Reserve over the financial crisis has not been sufficient to offset the tightening of financial conditions. Finally, in a key contribution to the literature, the authors assess the relationship between financial shocks and real activity in the context of the zero lower bound. They find that the effect of the tightening of financial conditions on GDP growth in the current crisis may have been amplified by as much as 40 per cent due to the fact that policy interest rates reached the zero lower bound.
Résumé: La crise financière de 2007-2009 a mis en lumière l'importance du lien entre les facteurs financiers et l'activité économique réelle. Afin d'estimer l'incidence des chocs financiers présents et passés sur l'évolution de la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain, les auteurs construisent deux indices mesurant la contribution des conditions financières à la croissance trimestrielle (en chiffres annuels) du PIB. Le premier est élaboré à l'aide d'un modèle vectoriel structurel à correction d'erreurs, et le second au moyen d'un modèle macroéconomique de grande taille. D'après l'analyse des auteurs, les facteurs financiers auraient retranché environ cinq points de pourcentage du taux de croissance trimestriel annualisé du PIB réel aux États-Unis au quatrième trimestre de 2008 et au premier trimestre de 2009 et devraient en retrancher encore cinq au trimestre suivant. Afin de disposer d'indices reposant sur des unités comparables, les auteurs convertissent leur mesure de l'effet de l'évolution financière sur la croissance en une mesure indiquant de combien, en points de base, le taux des fonds fédéraux devrait être relevé pour produire l'effet en question. Ils montrent ainsi que le resserrement des conditions financières observé depuis la mi-2007 équivaut à une augmentation d'environ 300 points de base du taux des fonds fédéraux. La forte détente monétaire opérée par la Réserve fédérale américaine durant la crise financière n'a donc pas suffi à faire contrepoids au durcissement des conditions financières. Enfin, une contribution importante de l'étude est l'évaluation des implications de l'existence d'une borne inférieure limitant les taux directeurs à zéro pour la relation entre les chocs financiers et l'activité réelle. Selon les auteurs, le fait que les taux directeurs aient atteint leur valeur plancher a pu amplifier de pas moins de 40 % l'incidence du resserrement des conditions financières sur la croissance du PIB au cours de la crise.
Résumé: La crise financière de 2007-2009 a mis en lumière l'importance du lien entre les facteurs financiers et l'activité économique réelle. Afin d'estimer l'incidence des chocs financiers présents et passés sur l'évolution de la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain, les auteurs construisent deux indices mesurant la contribution des conditions financières à la croissance trimestrielle (en chiffres annuels) du PIB. Le premier est élaboré à l'aide d'un modèle vectoriel structurel à correction d'erreurs, et le second au moyen d'un modèle macroéconomique de grande taille. D'après l'analyse des auteurs, les facteurs financiers auraient retranché environ cinq points de pourcentage du taux de croissance trimestriel annualisé du PIB réel aux États-Unis au quatrième trimestre de 2008 et au premier trimestre de 2009 et devraient en retrancher encore cinq au trimestre suivant. Afin de disposer d'indices reposant sur des unités comparables, les auteurs convertissent leur mesure de l'effet de l'évolution financière sur la croissance en une mesure indiquant de combien, en points de base, le taux des fonds fédéraux devrait être relevé pour produire l'effet en question. Ils montrent ainsi que le resserrement des conditions financières observé depuis la mi-2007 équivaut à une augmentation d'environ 300 points de base du taux des fonds fédéraux. La forte détente monétaire opérée par la Réserve fédérale américaine durant la crise financière n'a donc pas suffi à faire contrepoids au durcissement des conditions financières. Enfin, une contribution importante de l'étude est l'évaluation des implications de l'existence d'une borne inférieure limitant les taux directeurs à zéro pour la relation entre les chocs financiers et l'activité réelle. Selon les auteurs, le fait que les taux directeurs aient atteint leur valeur plancher a pu amplifier de pas moins de 40 % l'incidence du resserrement des conditions financières sur la croissance du PIB au cours de la crise.