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Abstract: The literature on market timing of long-term debt issuance yields mixed evidence that managers can successfully time their debt-maturity issuance. The early results that are indicative of debt-maturity timing are not robust to accounting for structural breaks or to other measures of debt maturity from firm-level data that account for call and put provisions in debt contracts. The author applies the analysis from some recent U.S. studies to aggregate Canadian data to determine whether the market-timing results are robust. Although the relation between debt maturity and future excess returns is in the same direction as in the United States, it is not statistically significant. This mixed evidence, combined with the difficulties in interpreting predictive regressions of this nature, provides little support for the notion that firms can effectively reduce their cost of capital by varying the maturity of their debt issuance to take advantage of market conditions. Managers do, however, try to time their debt-maturity issuance, given that long-term corporate debt issuance in both Canada and the United States is negatively related to the term spread.

Résumé: Les travaux portant sur la capacité des gestionnaires de bien choisir le moment et la durée de leurs emprunts sont loin d'être concluants. Les premiers résultats abondant en faveur d'une telle capacité ne tiennent plus si l'on envisage la possibilité de ruptures structurelles ou si l'échéance de la dette est établie à partir de données d'entreprises qui prennent en compte les clauses de rachat anticipé des emprunts obligataires. Pour voir ce qu'il en est au Canada, l'auteur applique à des données agrégées canadiennes le cadre d'analyse employé dans de récentes études américaines. Bien que la relation qu'il observe entre l'échéance de la dette et les rendements excédentaires futurs soit de même signe que celle décelée aux États-Unis, elle n'est pas statistiquement significative. Ce résultat ambigu, allié aux difficultés d'interprétation des régressions de cette nature, ne confirme guère l'hypothèse voulant que l'entreprise soit à même de réduire le coût de ses emprunts en sélectionnant leur durée de façon à tirer parti des conditions du marché. Les gestionnaires mènent toutefois des efforts en ce sens, puisque l'émission d'obligations à long terme par les sociétés varie en raison inverse de l'écart entre les taux d'intérêt à court terme et à long terme tant au Canada qu'aux États-Unis.

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