Description
Abstract: Inventory investment is an important component of the Canadian business cycle. Despite its small average size – less than 1 per cent of output – it exhibits volatile procyclical fluctuations, accounting for almost one-third of output variance. Procyclicality of inventories is somewhat smaller than that of sales, resulting in a counter-cyclical aggregate inventory-sales ratio. These salient inventory facts are matched in a partialequilibrium version of Kryvtsov and Midrigan’s (2010) model in which firms hold stocks of goods to buffer against stockouts. In booms, firms boost their inventories to avoid stocking out due to the rise in demand. The model combines the real marginal cost estimated by ToTEM with the convex cost of adjusting inventories to match the dynamics of the inventory-sales ratio in the data.
Résumé: Les investissements en stocks forment un volet important du cycle économique au Canada. Malgré leur taille généralement modeste – ceux-ci représentent moins de 1 % de la production –, ils fluctuent fortement de façon procyclique et expliquent presque le tiers de la variance de la production. Les stocks ont un degré de procyclicité un peu moins marqué que les ventes, si bien que le ratio global des stocks aux ventes affiche un caractère contracyclique. Les auteurs reproduisent ces faits saillants dans une variante à équilibre partiel du modèle de Kryvtsov et Midrigan (2010), où des entreprises gardent des marchandises en réserve pour se prémunir contre les ruptures de stocks. En périodes d’expansion, ces firmes augmentent leurs stocks afin de ne pas subir de ruptures de stocks à cause de l’accroissement de la demande. Pour restituer la dynamique du ratio stocks/ventes illustrée dans les données, le modèle associe le coût marginal réel estimé par TOTEM et le coût d’ajustement convexe des stocks.
Résumé: Les investissements en stocks forment un volet important du cycle économique au Canada. Malgré leur taille généralement modeste – ceux-ci représentent moins de 1 % de la production –, ils fluctuent fortement de façon procyclique et expliquent presque le tiers de la variance de la production. Les stocks ont un degré de procyclicité un peu moins marqué que les ventes, si bien que le ratio global des stocks aux ventes affiche un caractère contracyclique. Les auteurs reproduisent ces faits saillants dans une variante à équilibre partiel du modèle de Kryvtsov et Midrigan (2010), où des entreprises gardent des marchandises en réserve pour se prémunir contre les ruptures de stocks. En périodes d’expansion, ces firmes augmentent leurs stocks afin de ne pas subir de ruptures de stocks à cause de l’accroissement de la demande. Pour restituer la dynamique du ratio stocks/ventes illustrée dans les données, le modèle associe le coût marginal réel estimé par TOTEM et le coût d’ajustement convexe des stocks.