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Abstract: The author evaluates the effect of the Bank of Canada's conditional commitment regarding the target overnight rate on longer-term market interest rates by taking into account the relationship between interest rates, inflation, and unemployment rates. By using vector autoregressive models of monthly interest rates, month-over-month inflation, and unemployment rates for Canada and the United States, the author finds that the Canadian 1-year treasury bill rates and 1-year forward 3-month rates have generally been lower than their model-implied values since April 2009, while the difference between the U.S. realized rates and their model-implied values has been much smaller. The author also studies the effect of the conditional commitment on longer-term government bond yields with maturities of 2, 5, and 10 years, and finds lower actual Canadian longer-term interest rates than their model-implied values, though their difference diminishes as the maturities become longer. The evidence appears to suggest that the Bank of Canada's conditional commitment likely has produced a persistent effect in lowering Canadian interest rates relative to what their historical relationship with inflation and unemployment rates would imply. However, this finding is not statistically strong and is subject to caveats such as possible in-sample model instability and the dependence of the results on the choice of inflation variable.

Résumé: L'auteur tente d'évaluer l'incidence que l'engagement conditionnel de la Banque du Canada à l'égard du taux cible du financement à un jour a pu avoir sur les taux du marché à plus long terme. Pour ce faire, il examine la relation entre les taux d'intérêt, l'inflation et le taux de chômage au moyen de modèles vectoriels autorégressifs formalisant l'évolution mensuelle des taux d'intérêt, de l'inflation et des taux de chômage au Canada et aux États-Unis. Il constate qu'au Canada, les taux des bons du Trésor à un an et les taux à trois mois anticipés à l'horizon d'un an ont en général été inférieurs depuis avril 2009 à ceux que génèrent les modèles, alors qu'aux États-Unis, la différence entre les taux réalisés et les valeurs issues des modèles est beaucoup plus faible. L'auteur étudie aussi l'effet de l'engagement conditionnel des autorités sur les rendements des obligations d'État à 2, 5 et 10 ans. Les taux d'intérêt canadiens à moyen et long terme sont plus bas que ceux prévus par les modèles, mais l'écart se rétrécit à mesure que l'échéance s'éloigne. Il semble donc que l'engagement conditionnel pris par la Banque se soit traduit par une diminution durable des taux canadiens par rapport à ce que leur relation passée avec les taux d'inflation et de chômage laissait présager. Ce résultat n'est cependant pas très significatif. Il pourrait être dû à une instabilité du modèle sur échantillon et est sensible au choix de la variable relative à l'inflation.

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