Description
Abstract: To investigate the extent to which the transparency of the Bank of Canada's monetary policy has improved, the authors examine empirically – over the period 30 October 2000 to 31 May 2007 – the reaction of Canadian financial markets to official Bank communications, and in particular their reaction to the recent inclusion of forward-looking policy-rate guidance in these communications. The authors find evidence that fixed announcement date (FAD) press releases, and, to a lesser extent, speeches by Governing Council members, significantly affect near-term interest rate expectations, indicating that central bank communication conveys important information to market participants. However, the authors' results also show that FAD press releases and speeches do not significantly impact market rates over the more recent period, when forward-looking statements have been used on a regular basis. The authors investigate two explanations for this change in response: (i) market participants better understand the Bank's monetary policy reaction function as they become accustomed to the FAD regime; or, (ii) market participants focus more on the forward-looking statements and less on the Bank's discussion of the economic outlook, and therefore respond less than before to new macroeconomic data releases. The authors find evidence to support the second explanation: forward-looking statements – even though they have been designed to be conditional – have made the Bank's decisions on the policy rate more predictable, but not necessarily more transparent.
Résumé: Pour déterminer à quel point la politique monétaire de la Banque du Canada a gagné en transparence, les auteurs étudient de façon empirique – sur la période allant du 30 octobre 2000 au 31 mai 2007 – la réaction des marchés financiers canadiens aux communications officielles de l'institution, et en particulier leur réaction aux indications sur l'évolution future du taux directeur qui sont intégrées depuis quelque temps à ces messages. Ils constatent que les communiqués publiés aux dates d'annonce préétablies et, dans une moindre mesure, les discours prononcés par les membres du Conseil de direction ont une incidence marquée sur les attentes relatives aux taux d'intérêt à court terme, ce qui dénote l'importance de ces éléments d'information pour les intervenants du marché. Cependant, depuis que la Banque inclut régulièrement des déclarations prospectives dans ces communications, celles-ci influent peu sur les taux du marché. Les auteurs vérifient la valeur de deux hypothèses avancées pour expliquer ce changement : a) les acteurs du marché comprennent mieux la fonction de réaction de la politique monétaire de la Banque, car le régime de dates d'annonce préétablies leur est plus familier; b) les acteurs du marché centrent davantage leur attention sur les déclarations prospectives de la Banque, et moins sur son analyse des perspectives économiques, si bien qu'ils réagissent moins qu'avant à la parution de nouvelles statistiques macroéconomiques. Les auteurs obtiennent des résultats qui corroborent la seconde hypothèse : les déclarations prospectives – même si elles sont conçues comme des énoncés conditionnels – ont donné aux décisions de la Banque sur le taux directeur plus de prévisibilité, mais pas forcément plus de transparence.
Résumé: Pour déterminer à quel point la politique monétaire de la Banque du Canada a gagné en transparence, les auteurs étudient de façon empirique – sur la période allant du 30 octobre 2000 au 31 mai 2007 – la réaction des marchés financiers canadiens aux communications officielles de l'institution, et en particulier leur réaction aux indications sur l'évolution future du taux directeur qui sont intégrées depuis quelque temps à ces messages. Ils constatent que les communiqués publiés aux dates d'annonce préétablies et, dans une moindre mesure, les discours prononcés par les membres du Conseil de direction ont une incidence marquée sur les attentes relatives aux taux d'intérêt à court terme, ce qui dénote l'importance de ces éléments d'information pour les intervenants du marché. Cependant, depuis que la Banque inclut régulièrement des déclarations prospectives dans ces communications, celles-ci influent peu sur les taux du marché. Les auteurs vérifient la valeur de deux hypothèses avancées pour expliquer ce changement : a) les acteurs du marché comprennent mieux la fonction de réaction de la politique monétaire de la Banque, car le régime de dates d'annonce préétablies leur est plus familier; b) les acteurs du marché centrent davantage leur attention sur les déclarations prospectives de la Banque, et moins sur son analyse des perspectives économiques, si bien qu'ils réagissent moins qu'avant à la parution de nouvelles statistiques macroéconomiques. Les auteurs obtiennent des résultats qui corroborent la seconde hypothèse : les déclarations prospectives – même si elles sont conçues comme des énoncés conditionnels – ont donné aux décisions de la Banque sur le taux directeur plus de prévisibilité, mais pas forcément plus de transparence.