Description
Abstract: Postulating two different specifications for the Canadian Phillips curve (a purely backwardlooking model, and a partly backward-, partly forward-looking model), the authors test for structural breaks in the parameters of the equation. In each case, they account for the possibilities that: (i) breaks can be discrete, or continuous, and (ii) available data samples may be too small to justify using asymptotically valid structural-change tests. Thus, the authors use recent testing procedures that are valid in finite samples, applying the Dufour-Kiviet (1996) methodology for discrete-type breaks, and the Dufour (2002) Maximized Monte Carlo test method for continuous-type shifts. The second test accounts for nuisance parameters that appear only under the alternative. The proposed alternative is a Kalman-filter-based time-varying-parameter specification, with coefficients that follow random walks. The authors find evidence for linear and non-linear breaks, the latter being characterized by continuous and unpredictable-type shifts in the inflation-dynamics coefficients.
Résumé: Postulant deux formulations différentes de la courbe de Phillips au Canada (l'une purement rétrospective et l'autre reposant sur des composantes rétrospective et prospective), les auteures cherchent à déceler la présence de ruptures structurelles dans les paramètres de l'équation. Dans les deux cas, elles tiennent comptent des possibilités que : i) celles-ci soient de type discret ou continu; ii) les échantillons disponibles soient trop petits pour justifier l'utilisation de tests de rupture structurelle valables asymptotiquement. Les auteures ont donc recours à deux tests récents applicables aux échantillons finis, soit la méthode Dufour-Kiviet (1996) dans le cas des changements structurels de type discret et le test de Monte-Carlo maximisé de Dufour (2002) pour les changements de type continu. Le second test fait intervenir des paramètres de nuisance uniquement dans le modèle représenté par l'hypothèse alternative; fondé sur le filtre de Kalman, le modèle en question comporte des paramètres qui varient dans le temps selon une marche aléatoire. Les auteures concluent à l'existence de ruptures linéaires et non linéaires, les secondes étant caractérisées par des changements continus et imprévisibles des coefficients de la dynamique d'inflation.
Résumé: Postulant deux formulations différentes de la courbe de Phillips au Canada (l'une purement rétrospective et l'autre reposant sur des composantes rétrospective et prospective), les auteures cherchent à déceler la présence de ruptures structurelles dans les paramètres de l'équation. Dans les deux cas, elles tiennent comptent des possibilités que : i) celles-ci soient de type discret ou continu; ii) les échantillons disponibles soient trop petits pour justifier l'utilisation de tests de rupture structurelle valables asymptotiquement. Les auteures ont donc recours à deux tests récents applicables aux échantillons finis, soit la méthode Dufour-Kiviet (1996) dans le cas des changements structurels de type discret et le test de Monte-Carlo maximisé de Dufour (2002) pour les changements de type continu. Le second test fait intervenir des paramètres de nuisance uniquement dans le modèle représenté par l'hypothèse alternative; fondé sur le filtre de Kalman, le modèle en question comporte des paramètres qui varient dans le temps selon une marche aléatoire. Les auteures concluent à l'existence de ruptures linéaires et non linéaires, les secondes étant caractérisées par des changements continus et imprévisibles des coefficients de la dynamique d'inflation.