Description
Abstract: It has been well documented that the education premium measured by the wage difference between university and high school graduates has remained constant over the past two decades in Canada. Despite this stable pattern at the aggregate level, skill-biased technology could have important implications for the inter-industry wage structure. In a multi-sector economy where technological innovations are skewed towards certain industries, imperfect labour mobility implies a positive relationship between the education premium and the technological change in industry. Using data from the Survey of Consumer Finance and the Labour Force Survey, the authors obtain empirical results that would appear to confirm this link: university graduates in research and development-intensive industries are better paid. Yet, this positive correlation is largely due to the fact that high-tech industries attract more professionals who are more educated than the average university graduate.
Résumé: De nombreuses études ont montré que la prime à l'éducation, soit la différence de salaire entre les diplômés du niveau universitaire et ceux du niveau secondaire, est demeurée constante au Canada au cours des deux dernières décennies. Malgré la stabilité de cette prime à l'échelle globale, les changements technologiques qui favorisent le recours à une main-d'oeuvre qualifiée pourraient avoir d'importantes répercussions sur la structure intersectorielle des salaires. Dans une économie multisectorielle où les innovations techniques ont tendance à être concentrées dans certaines branches d'activité, une mobilité imparfaite de la main-d'oeuvre implique une relation positive entre la prime à l'éducation et l'évolution technologique d'un secteur. Les résultats empiriques que les auteurs obtiennent à partir des données de l'Enquête sur les finances des consommateurs et de l'Enquête sur la population active semblent confirmer que les diplômés universitaires travaillant dans les branches à forte intensité de recherche et développement sont mieux rémunérés. Cependant, cette corrélation positive tient en grande partie au fait que les industries de pointe attir ent davantage de professionnels ayant une formation plus poussée que la moyenne des diplômés universitaires.
Résumé: De nombreuses études ont montré que la prime à l'éducation, soit la différence de salaire entre les diplômés du niveau universitaire et ceux du niveau secondaire, est demeurée constante au Canada au cours des deux dernières décennies. Malgré la stabilité de cette prime à l'échelle globale, les changements technologiques qui favorisent le recours à une main-d'oeuvre qualifiée pourraient avoir d'importantes répercussions sur la structure intersectorielle des salaires. Dans une économie multisectorielle où les innovations techniques ont tendance à être concentrées dans certaines branches d'activité, une mobilité imparfaite de la main-d'oeuvre implique une relation positive entre la prime à l'éducation et l'évolution technologique d'un secteur. Les résultats empiriques que les auteurs obtiennent à partir des données de l'Enquête sur les finances des consommateurs et de l'Enquête sur la population active semblent confirmer que les diplômés universitaires travaillant dans les branches à forte intensité de recherche et développement sont mieux rémunérés. Cependant, cette corrélation positive tient en grande partie au fait que les industries de pointe attir ent davantage de professionnels ayant une formation plus poussée que la moyenne des diplômés universitaires.