Description
Abstract: Technological innovations in the financial industry pose major problems for the measurement of monetary aggregates. The authors describe work on a new measure of money that has a more satisfactory means of identifying and removing the effects of financial innovations. The new method distinguishes between the measured data (currency and deposit balances) and the underlying phenomena of interest (the intended use of money for transactions and savings). Although the classification scheme used for monetary aggregates was originally designed to provide a proxy for the phenomena of interest, it is breaking down. The authors feel it is beneficial to move to an explicit attempt to measure an index of intended use.
The distinction is only a preliminary step. It provides a mechanism that allows for financial innovations to affect measured data without fundamentally altering the underlying phenomena being measured, but it does not automatically accommodate financial innovations. To achieve that step will require further work. At least intuitively, however, the focus on an explicit measurement model provides a better framework for identifying when financial innovations change the measured data. Although the work is preliminary, and there are many outstanding problems, if the approach proves successful it will result in the most fundamental reformulation in the way money is measured since the introduction of monetary aggregates half a century ago.
The authors review previous methodologies and describe a dynamic factor approach that makes an explicit distinction between the measured data and the underlying phenomena. They present some preliminary estimates using simulated and real data.
Résumé: La mesure des agrégats monétaires pose de sérieuses difficultés en raison des innovations que connaît le secteur financier. Dans leur étude, les auteurs décrivent les travaux préliminaires d'élaboration d'une nouvelle mesure de la monnaie qui permettrait de mieux isoler, et donc d'éliminer, l'incidence de ces innovations. La méthode proposée établit une distinction entre les données recueillies (concernant la monnaie hors banques et les dépôts) et les comportements en cause (détention de monnaie à des fins de transaction ou d'épargne). Conçue à l'origine pour représenter le comportement des agents économiques, la typologie des agrégats monétaires est de moins en moins adaptée à sa finalité. De l'avis des auteurs, le temps est venu de chercher à mesurer explicitement sous la forme d'un indice l'usage auquel les agents destinent leurs encaisses. L'établissement de cette distinction représente une première étape exploratoire, qui permet de différencier l'effet des innovations financières sur les données de toute modification fondamentale du comportement sous-jacent. L'étape suivante, qui nécessitera de nouvelles recherches, consistera à prendre systématiquement en compte les innovations financières. Sur le plan strictement intuitif du moins, un modèle de mesure explicite fournit un meilleur outil pour isoler l'incidence de ces dernières sur les données. Même si les travaux sont encore embryonnaires et que de nombreux problèmes subsistent, le succès d'une telle approche révolutionnerait le mode de mesure de la monnaie, qui repose depuis un demi-siècle sur une typologie des agrégats monétaires. Après avoir passé en revue les méthodologies antérieures, les auteurs décrivent une approche fondée sur des facteurs dynamiques qui établit une distinction explicite entre les données recueillies et le comportement sous-jacent des agents économiques. Ils présentent également certains résultats préliminaires tirés de l'estimation de données réelles et de simulations.
Résumé: La mesure des agrégats monétaires pose de sérieuses difficultés en raison des innovations que connaît le secteur financier. Dans leur étude, les auteurs décrivent les travaux préliminaires d'élaboration d'une nouvelle mesure de la monnaie qui permettrait de mieux isoler, et donc d'éliminer, l'incidence de ces innovations. La méthode proposée établit une distinction entre les données recueillies (concernant la monnaie hors banques et les dépôts) et les comportements en cause (détention de monnaie à des fins de transaction ou d'épargne). Conçue à l'origine pour représenter le comportement des agents économiques, la typologie des agrégats monétaires est de moins en moins adaptée à sa finalité. De l'avis des auteurs, le temps est venu de chercher à mesurer explicitement sous la forme d'un indice l'usage auquel les agents destinent leurs encaisses. L'établissement de cette distinction représente une première étape exploratoire, qui permet de différencier l'effet des innovations financières sur les données de toute modification fondamentale du comportement sous-jacent. L'étape suivante, qui nécessitera de nouvelles recherches, consistera à prendre systématiquement en compte les innovations financières. Sur le plan strictement intuitif du moins, un modèle de mesure explicite fournit un meilleur outil pour isoler l'incidence de ces dernières sur les données. Même si les travaux sont encore embryonnaires et que de nombreux problèmes subsistent, le succès d'une telle approche révolutionnerait le mode de mesure de la monnaie, qui repose depuis un demi-siècle sur une typologie des agrégats monétaires. Après avoir passé en revue les méthodologies antérieures, les auteurs décrivent une approche fondée sur des facteurs dynamiques qui établit une distinction explicite entre les données recueillies et le comportement sous-jacent des agents économiques. Ils présentent également certains résultats préliminaires tirés de l'estimation de données réelles et de simulations.