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Abstract: Explanations of changes in asset prices as being due to exogenous changes in risk appetite, although arguably controversial, have been popular in the financial community and have also received some attention in attempts to account for recent financial crises. Operational versions of these explanations are based on the assumption that changes in asset prices can be decomposed into a part that can be attributed to changes in riskiness and a part attributable to changes in risk aversion, and that some quantitative measure can capture these effects in isolation. One such measure, the risk-appetite index (RAI)—used in the financial community as well as in assessments of financial stability in emerging markets—is based on the rank correlation between assets' riskiness and excess returns. The author seeks to provide a theoretical foundation for this measure. He summarizes the arguments behind the index in two propositions and attempts to derive these propositions within a class of well-specified asset-pricing models. His results indicate that, whereas the exclusive attribution of the rank effect to changes in risk aversion is problematic in general, a specific set of circumstances can be identified in which this attribution is permissible. The key assumption is identified, and its empirical implications are examined. In cases where this assumption is shown to be empirically valid, the model provides a theoretical foundation for the RAI.

Résumé: Bien que d'aucuns considèrent qu'elle prête à controverse, la thèse selon laquelle les variations des prix des actifs s'expliquent par des modifications exogènes de la propension à prendre des risques connaît une certaine popularité au sein des milieux financiers et soulève l'intérêt des universitaires qui se penchent sur les causes des crises financières récentes. Les versions opérationnelles de cette thèse se fondent sur l'hypothèse voulant que les variations des prix des actifs soient imputables en partie aux modifications du niveau de risque des actifs et en partie à celles du degré d'aversion pour le risque, et que ces effets puissent être quantifiés isolément. L'une des mesures utilisées à cette fin est l'indice de propension à prendre des risques (indice RAI), qui est basé sur la corrélation de rang entre le niveau de risque et les excédents de rendement des actifs. L'auteur cherche à donner un fondement théorique à cet indice, qui est employé dans le monde de la finance et sert également à évaluer la stabilité financière des économies de marché émergentes. Il résume les arguments intuitifs à l'appui de cet indice en deux propositions, qu'il tente de formaliser à l'aide d'une catégorie précise de modèles correctement spécifiés d'évaluation des actifs. Les résultats obtenus indiquent que, si l'on ne peut généralement pas attribuer l'effet de rang aux seules modifications du degré d'aversion pour le risque, il existe des circonstances particulières où une telle explication est admissible. L'auteur cerne la principale condition nécessaire à cet égard et en tire les conséquences empiriques. Dans les cas où cette condition se vérifie sur le plan empirique, le modèle proposé par l'auteur fournit un fondement théorique à l'indice de propension à prendre des risques.

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