Description
Abstract: Phillips curves are generally estimated under the assumption of linearity and parameter constancy. Linear models of inflation, however, have recently been criticized for their poor forecasting performance. The author investigates the linearity and constancy assumptions of a standard reduced-form Phillips curve for Canada using two different techniques: (i) the methodology proposed by Bai and Perron (1998), which allows for an unknown number of breaks at unknown dates, and (ii) a three-regimes Markov-switching regression model. Both methodologies strongly reject the linearity and parameter constancy assumptions. The author finds that the output-inflation relationship does not hold under the current monetary policy of inflation targeting, with its low and stable inflation. Since the inflation-control targets were adopted, inflation expectations appear to be more forward looking and well anchored at 2 per cent, the official target rate. Core inflation exhibits very low persistence and there do not appear to be significant asymmetries in the inflation response to output-gap shocks within regimes. Generalized impulse responses are computed to illustrate some properties of the Markov-switching Phillips curve model.
Résumé: On estime en général les courbes de Phillips sans remettre en question leur linéarité et la stabilité de leurs paramètres. Toutefois, les modèles linéaires de l'inflation ont récemment été critiqués pour l'imprécision de leurs prévisions. S'appuyant sur le cas standard d'une courbe de Phillips de forme réduite estimée pour le Canada, l'auteur explore les postulats de linéarité et de stabilité des paramètres à l'aide de deux techniques différentes : i) la méthodologie de Bai et Perron (1998), qui permet d'intégrer un nombre indéterminé de ruptures à des dates inconnues; ii) un modèle de régression markovien comportant trois régimes. Ces deux méthodologies rejettent d'emblée les postulats de linéarité et de stabilité des paramètres. L'auteur constate que la relation entre la production et l'inflation ne tient plus depuis que la politique monétaire est axée sur la poursuite de cibles de maîtrise de l'inflation et que celle-ci est maintenue à un niveau bas et stable. Depuis l'instauration de cibles en la matière, les attentes semblent plus prospectives et bien ancrées autour du taux cible officiel de 2 %. Les fluctuations de l'inflation mesurée par l'indice de référence ont très peu d'effets persistants, et la réaction de l'inflation aux variations de l'écart de production, à l'intérieur de chacun des régimes, ne présente pas d'asymétries significatives. Pour illustrer certaines propriétés du modèle de Markov relatif à la courbe de Phillips, l'auteur simule certains chocs afin de générer des profils de réaction généralisés.
Résumé: On estime en général les courbes de Phillips sans remettre en question leur linéarité et la stabilité de leurs paramètres. Toutefois, les modèles linéaires de l'inflation ont récemment été critiqués pour l'imprécision de leurs prévisions. S'appuyant sur le cas standard d'une courbe de Phillips de forme réduite estimée pour le Canada, l'auteur explore les postulats de linéarité et de stabilité des paramètres à l'aide de deux techniques différentes : i) la méthodologie de Bai et Perron (1998), qui permet d'intégrer un nombre indéterminé de ruptures à des dates inconnues; ii) un modèle de régression markovien comportant trois régimes. Ces deux méthodologies rejettent d'emblée les postulats de linéarité et de stabilité des paramètres. L'auteur constate que la relation entre la production et l'inflation ne tient plus depuis que la politique monétaire est axée sur la poursuite de cibles de maîtrise de l'inflation et que celle-ci est maintenue à un niveau bas et stable. Depuis l'instauration de cibles en la matière, les attentes semblent plus prospectives et bien ancrées autour du taux cible officiel de 2 %. Les fluctuations de l'inflation mesurée par l'indice de référence ont très peu d'effets persistants, et la réaction de l'inflation aux variations de l'écart de production, à l'intérieur de chacun des régimes, ne présente pas d'asymétries significatives. Pour illustrer certaines propriétés du modèle de Markov relatif à la courbe de Phillips, l'auteur simule certains chocs afin de générer des profils de réaction généralisés.