Description
Abstract: The author explores the role of governance mechanisms as a means of reducing financial fragility. First, he develops a simple theoretical general-equilibrium model in which instability arises due to an agency problem resulting from a conflict of interest between the borrower and lender. In particular, when governance is weak and transaction costs are high, the share of capital assets that creditors can claim as collateral is highly sensitive to shocks. As a result, there is financial fragility, in that the willingness of agents to finance productive investments is sensitive to shocks. Second, using a data set that contains over 90 industrialized and developing economies, the author tests the hypothesis that governance is important in explaining financial fragility (measured as the likelihood of a banking crisis and investment volatility). His results show that institutions, rules, and laws that govern the financial environment are of first-order importance for the stability of financial systems. The author finds that, while better legal systems are particularly important, so are democratic institutions that limit the power of the executive.
Résumé: L'auteur examine le rôle des mécanismes de gouvernance comme moyen de réduire la fragilité financière. Premièrement, il élabore un modèle théorique simple d'équilibre général dans lequel un problème de délégation issu d'un conflit d'intérêts entre l'emprunteur et le prêteur crée de l'instabilité. En particulier, lorsque la gouvernance est faible et que les coûts de transaction sont élevés, la part des immobilisations que les créanciers peuvent demander en garantie est très sensible aux chocs. Il y a par conséquent fragilité financière, dans la mesure où la volonté des agents de financer les investissements productifs est sensible aux chocs. Deuxièmement, à l'aide d'un ensemble de données portant sur plus de 90 économies industrialisées et en développement, l'auteur teste l'hypothèse voulant que la gouvernance permette d'expliquer la fragilité financière (mesurée par la probabilité d'une crise bancaire et la volatilité des investissements). Les résultats obtenus indiquent que les institutions, les règles et les lois qui régissent le secteur financier jouent un rôle de premier ordre dans la stabilité des systèmes financiers. L'auteur constate que, si de meilleurs systèmes juridiques revêtent une grande importance, c'est également le cas des institutions démocratiques qui limitent le pouvoir exécutif.
Résumé: L'auteur examine le rôle des mécanismes de gouvernance comme moyen de réduire la fragilité financière. Premièrement, il élabore un modèle théorique simple d'équilibre général dans lequel un problème de délégation issu d'un conflit d'intérêts entre l'emprunteur et le prêteur crée de l'instabilité. En particulier, lorsque la gouvernance est faible et que les coûts de transaction sont élevés, la part des immobilisations que les créanciers peuvent demander en garantie est très sensible aux chocs. Il y a par conséquent fragilité financière, dans la mesure où la volonté des agents de financer les investissements productifs est sensible aux chocs. Deuxièmement, à l'aide d'un ensemble de données portant sur plus de 90 économies industrialisées et en développement, l'auteur teste l'hypothèse voulant que la gouvernance permette d'expliquer la fragilité financière (mesurée par la probabilité d'une crise bancaire et la volatilité des investissements). Les résultats obtenus indiquent que les institutions, les règles et les lois qui régissent le secteur financier jouent un rôle de premier ordre dans la stabilité des systèmes financiers. L'auteur constate que, si de meilleurs systèmes juridiques revêtent une grande importance, c'est également le cas des institutions démocratiques qui limitent le pouvoir exécutif.