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Abstract: The authors assess the stabilization properties of simple monetary policy rules within the context of a small open-economy model constructed around the limited-participation assumption and calibrated to salient features of the Canadian economy. By relying on limited participation as the main nominal friction that affects the artificial economy, the authors provide an important check of the robustness of the results obtained using alternative environments in the literature on monetary policy rules, most notably the now-standard "New Keynesian" paradigm that emphasizes rigidities in the price-setting mechanism. The authors' analysis identifies general principles to which a rule should adhere to possess favourable stabilization properties. The rule should direct monetary authorities to increase nominal interest rates significantly when lagged interest rates are already high. By contrast, upward pressures on output (and perhaps also on inflation) should lead to decreases in interest rates. Further, monetary policy should be essentially unconcerned with exchange rate movements. In addition, responding to future inflation, rather than the current rate, does not generate significant welfare improvements. While some of these principles are similar to those obtained using alternative environments, the recommendation that monetary policy should lower rates when output or inflation is pushing upward is more specific to limited-participation models. This recommendation is linked to the fact that, in such models, expected rises in inflation lead the financial system to contract aggregate loanable funds and push economic activity downward, thus embedding a negative correlation between inflationary and output pressures in the model economy. In that sense, the authors' analysis might be interpreted as the study of an economy in which financial markets have limited flexibility to react to shocks and how this limited flexibility impinges on the choice of a "good" monetary policy rule.

Résumé: Les auteurs étudient les propriétés stabilisatrices de règles de politique monétaire simples dans le cadre d'un modèle de petite économie ouverte à participation limitée qui est étalonné en fonction des principales caractéristiques de l'économie canadienne. En faisant de la participation limitée la friction centrale dans la sphère nominale de l'économie modélisée, les auteurs testent la robustesse des résultats obtenus pour d'autres paradigmes dans les travaux consacrés à ces règles, en particulier le paradigme des nouveaux économistes keynésiens, maintenant répandu, qui met l'accent sur les rigidités entravant le processus d'établissement des prix. Au terme de leur analyse, les auteurs cernent les principes généraux qu'une règle doit respecter pour posséder des propriétés stabilisatrices. Ainsi, les autorités monétaires devraient relever fortement les taux d'intérêt nominaux si les taux retardés sont déjà élevés. Par contre, l'existence de pressions à la hausse sur la production (et peut-être aussi sur l'inflation) devrait les amener à réduire les taux d'intérêt. En outre, elles ne devraient pas se soucier des fluctuations du taux de change. Enfin, la prise en compte du taux d'inflation anticipé, plutôt que du taux observé, dans la fonction de réaction des autorités ne génère pas de gains de bien-être notables. Si certains des principes énoncés ressemblent à ceux que font ressortir d'autres paradigmes, il n'en reste pas moins que la recommandation d'abaisser les taux d'intérêt en cas de hausse de la production ou de l'inflation est plus caractéristique des modèles à participation limitée. En effet, dans ces modèles, l'augmentation attendue de l'inflation pousse le système financier à comprimer le volume total du financement et entraîne un ralentissement de l'activité, établissant de la sorte dans l'économie modélisée une corrélation négative entre les pressions inflationnistes et les pressions s'exerçant sur la production. Les auteurs se trouvent en un sens à analyser le cas d'une économie dans laquelle les marchés financiers disposent de peu de latitude pour réagir aux chocs, ainsi que l'incidence de ce manque de flexibilité sur le choix d'une « bonne » règle de politique monétaire.

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