Description
Abstract: The intertemporal current account approach predicts that the current account of a small open economy is independent of global shocks, and that responses of the current account to country-specific shocks depend on the persistence of the shocks. The author shows that these predictions impose cross-equation restrictions (CERS) on a structural vector autoregression (SVAR). To test the CERs, the author develops identification schemes of the SVAR that exploit the orthogonality of the world real interest rate to country-specific shocks as well as the lack of a long-run response of net output to transitory shocks. Tests of the SVAR reveal two puzzling aspects of the Canadian and U.K. current account: (i) the response of the current account to a country-specific transitory shock is too large, and (ii) the fluctuations in the current account are dominated by country-specific transitory shocks that explain almost none of the fluctuations in net output growth.
Résumé: Selon l'approche intertemporelle, la balance courante d'une petite économie ouverte n'est pas influencée par les chocs mondiaux et sa réaction aux chocs nationaux dépend de la persistance de ceux-ci. L'auteur montre que ces prédictions impliquent l'imposition de contraintes interéquations à un vecteur autorégressif structurel (VARS). Pour tester ces contraintes, il élabore des schémas d'identification qui présupposent l'orthogonalité du taux d'intérêt réel mondial aux chocs nationaux et l'absence d'une réaction à long terme de la production nette aux chocs passagers. L'auteur étudie l'évolution des balances courantes du Canada et du Royaume-Uni. Les tests qu'il effectue sur les VARS font ressortir deux illogismes : i) le solde de la balance courante de ces deux pays réagit de façon excessive aux chocs nationaux transitoires; ii) les fluctuations de ce solde sont principalement attribuables à des chocs nationaux transitoires qui n'expliquent à peu près aucune des variations de la croissance de la production nette.
Résumé: Selon l'approche intertemporelle, la balance courante d'une petite économie ouverte n'est pas influencée par les chocs mondiaux et sa réaction aux chocs nationaux dépend de la persistance de ceux-ci. L'auteur montre que ces prédictions impliquent l'imposition de contraintes interéquations à un vecteur autorégressif structurel (VARS). Pour tester ces contraintes, il élabore des schémas d'identification qui présupposent l'orthogonalité du taux d'intérêt réel mondial aux chocs nationaux et l'absence d'une réaction à long terme de la production nette aux chocs passagers. L'auteur étudie l'évolution des balances courantes du Canada et du Royaume-Uni. Les tests qu'il effectue sur les VARS font ressortir deux illogismes : i) le solde de la balance courante de ces deux pays réagit de façon excessive aux chocs nationaux transitoires; ii) les fluctuations de ce solde sont principalement attribuables à des chocs nationaux transitoires qui n'expliquent à peu près aucune des variations de la croissance de la production nette.