Description
Abstract: The difference between actual borrowings and borrowing limits alone generates information asymmetry in the credit card market. This information asymmetry can make the market incomplete and create ex post misallocations. Households that are denied credit could well turn out to be ex post less risky than some credit card holders who borrow large portions of their borrowing limits. Using data from the U.S. Survey of Consumer Finances, the authors find a positive relationship between borrower quality and borrowing limits, controlling for banks' selection of credit card holders and the endogeneity of interest rates. Their estimation reveals how interest rates have a negative influence on the optimal borrowing limits offered by banks.
Résumé: La différence entre le montant des limites de crédit accordées et le montant effectif des emprunts suffit à créer sur le marché des cartes de crédit une asymétrie d'information. Cette asymétrie peut rendre ce marché incomplet et produire, a posteriori, une mauvaise allocation des ressources. Il se pourrait fort bien, en effet, que les ménages qui se voient refuser un prêt représentent un risque moins élevé que certains détenteurs de cartes qui font largement appel à leur ligne de crédit. À partir des données de l'enquête menée par la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs, les auteurs concluent à une corrélation positive entre la solvabilité de l'emprunteur et la limite de crédit, une fois pris en compte l'endogénéité des taux débiteurs et les effets de la sélection par les banques des détenteurs de cartes. D'après leurs estimations, le niveau optimal des limites de crédit consenties varie en fonction inverse des taux d'intérêt.
Résumé: La différence entre le montant des limites de crédit accordées et le montant effectif des emprunts suffit à créer sur le marché des cartes de crédit une asymétrie d'information. Cette asymétrie peut rendre ce marché incomplet et produire, a posteriori, une mauvaise allocation des ressources. Il se pourrait fort bien, en effet, que les ménages qui se voient refuser un prêt représentent un risque moins élevé que certains détenteurs de cartes qui font largement appel à leur ligne de crédit. À partir des données de l'enquête menée par la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs, les auteurs concluent à une corrélation positive entre la solvabilité de l'emprunteur et la limite de crédit, une fois pris en compte l'endogénéité des taux débiteurs et les effets de la sélection par les banques des détenteurs de cartes. D'après leurs estimations, le niveau optimal des limites de crédit consenties varie en fonction inverse des taux d'intérêt.