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Abstract: The authors provide some of the first empirical evidence on labour market adjustments to exchange rate movements in Canadian manufacturing industries. Generalized method of moments estimates that control for endogeneity show that there are significant changes in labour input when a change in the exchange rate occurs. During the 1981-97 period, the cumulative effect of a 10 per cent depreciation (appreciation) of the Canadian dollar was a 10 to 12.5 per cent increase (decline) in labour input. The majority of this effect was due to the increase (decrease) in the demand for domestically produced goods both at home and abroad when a depreciation (appreciation) occurs. The authors find evidence that the responsiveness of labour input to exchange rate movements was greater in the 1990s than in the 1980s. They also find that industries with high and medium net trade exposures adjust their labour inputs more than industries with low trade exposures. The exchange rate effect on real wages is estimated to be virtually zero for all manufacturing industries.

Résumé: Les auteurs sont parmi les premiers à présenter des données empiriques sur les ajustements du marché du travail à l'évolution du taux de change dans les industries manufacturières canadiennes. Selon leurs estimations, qu'ils obtiennent en utilisant la méthode des moments généralisés afin de tenir compte du problème d'endogénéité, cette évolution aurait une grande incidence sur le facteur travail. Les auteurs calculent qu'au cours de la période 1981-1997, une baisse (ou une hausse) de 10 % du dollar canadien fait augmenter (ou diminuer) l'emploi de 10 à 12,5 % au total. Cet effet est principalement attribuable à la progression (ou au recul) que connaît la demande de produits nationaux, tant au pays qu'à l'étranger, lorsque la monnaie se déprécie (ou s'apprécie). Les auteurs notent que la sensibilité du facteur travail aux variations du taux de change a été plus marquée dans les années 1990 que durant la décennie précédente. Ils observent également que les industries fortement ou moyennement ouvertes aux échanges ajustent davantage le facteur travail que les autres. Enfin, ils estiment que les mouvements du taux de change ont une incidence pratiquement nulle sur les salaires réels dans toutes les industries manufacturières.

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