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Abstract: The authors investigate empirically the relationship between different aspects of inflation and relative price dispersion in Canada using a Markov regime-switching Phillips curve. They examine three theories that explain movements in relative price dispersion: the signal extraction model, the extension of the signal extraction model, and the menu cost model. The authors show that expected inflation, which is captured by the menu cost model, is the aspect of inflation that is most closely associated with relative price dispersion. Furthermore, this result seems robust to different specifications. The authors, however, cannot completely discard inflation uncertainty (the signal extraction model), especially when using core inflation. They also observe a strong asymmetry regarding the impact of positive and negative unexpected inflation on relative price dispersion using total inflation, but this asymmetry is not observed for core inflation. This suggests that the strong asymmetry arises mainly from the presence of components typically associated with supply shocks, and not from the presence of downward nominal rigidities, as Aarstol (1999) proposes, following Ball and Mankiw (1992a,b).

Résumé: Les auteurs examinent empiriquement la relation entre différents aspects de l'inflation et la dispersion des prix relatifs au Canada en utilisant une courbe de Phillips spécifiée à l'aide d'un modèle de régression markovien. Ils analysent trois théories qui cherchent à expliquer les mouvements dans la dispersion des prix relatifs : le modèle à signaux brouillés, une extension de ce modèle et le modèle à coûts d'étiquetage. Les auteurs montrent que l'inflation anticipée, qui est captée par le modèle à coûts d'étiquetage, est l'aspect de l'inflation lié le plus étroitement à la dispersion des prix relatifs. Qui plus est, ce résultat semble robuste pour différentes spécifications. Toutefois, les auteurs ne peuvent pas rejeter complètement la significativité de l'incertitude (le modèle à signaux brouillés), surtout lorsqu'ils font appel à une mesure de l'inflation tendancielle. Ils constatent aussi que les variations positives et négatives imprévues de l'inflation totale ont des effets très asymétriques sur la dispersion des prix relatifs, mais que cette asymétrie n'est pas observée dans le cas de l'inflation tendancielle. Ce résultat donne à penser que la forte asymétrie découle principalement des composantes typiquement associées à des chocs d'offre, et non pas de la présence de rigidités nominales comme l'avance Aarstol (1999), dans la lignée de Ball et Mankiw (1992a et b).

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