Description
Abstract: Of particular concern to monetary policy-makers is the considerable unreliability of financial variables for predicting GDP growth and inflation. As Stock and Watson (2003) find, some financial variables work well in some countries or over some time periods and forecast horizons, but the results do not show any clear pattern. This may be caused by the changing nature of financial structures within countries across time, or the differing types of financial structures across countries. The authors assess the extent to which financial structure across countries influences the information content of financial variables for predicting real GDP growth and inflation. Their assumption is that financial asset prices will dominate financial quantities in economies with highly developed market-based financial systems.
The authors use standard methods to determine the predictive content of common financial asset prices and quantities for 29 countries. They find no systematic pattern between financial structure and whether financial asset prices or quantities are the best financial indicators for monetary policy. Importantly, financial quantities are sometimes the best financial indicator, even in economies with highly developed market-based financial systems. The authors conclude that it would be difficult to tell, a priori, whether a financial asset price or quantity would be the best indicator for monetary policy for a particular country at a particular point in time.
Résumé: Le fait que les variables financières ne permettent pas de prédire avec fiabilité la croissance du PIB et de l'inflation complique la tâche des responsables de la politique monétaire. Comme Stock et Watson (2003) l'ont constaté, certaines variables financières constituent de bons indicateurs dans le cas de pays particuliers, sur des périodes données ou à des horizons de prévision déterminés, mais les résultats ne présentent pas de caractère systématique. L'une des raisons avancées est que la structure financière d'une économie peut varier aussi bien dans le temps que d'un pays à l'autre. Les auteurs évaluent la mesure dans laquelle la structure financière d'un pays influe sur la valeur prédictive des variables financières à l'égard de la croissance du PIB réel et de l'inflation. Leur hypothèse de départ est que les prix des actifs financiers sont de meilleurs indicateurs que les variables financières quantitatives dans le cas des économies dotées de systèmes financiers très développés et fondés sur les marchés. Les auteurs ont recours aux méthodes usuelles pour déterminer la valeur prédictive, pour 29 pays différents, de prix d'actifs financiers et de variables financières quantitatives couramment utilisés. Ils n'observent aucune relation systématique entre la structure financière et le fait que les prix des actifs ou, au contraire, les variables quantitatives se révèlent de meilleurs indicateurs financiers aux fins de la conduite de la politique monétaire. Fait remarquable, les variables quantitatives constituent parfois le meilleur indicateur même dans le cas d'économies pourvues de systèmes financiers très développés et fondés sur le marché. Les auteurs concluent qu'il est difficile d'établir a priori si le prix d'un actif financier plutôt qu'une variable quantitative serait un meilleur indicateur pour un pays déterminé à un moment précis.
Résumé: Le fait que les variables financières ne permettent pas de prédire avec fiabilité la croissance du PIB et de l'inflation complique la tâche des responsables de la politique monétaire. Comme Stock et Watson (2003) l'ont constaté, certaines variables financières constituent de bons indicateurs dans le cas de pays particuliers, sur des périodes données ou à des horizons de prévision déterminés, mais les résultats ne présentent pas de caractère systématique. L'une des raisons avancées est que la structure financière d'une économie peut varier aussi bien dans le temps que d'un pays à l'autre. Les auteurs évaluent la mesure dans laquelle la structure financière d'un pays influe sur la valeur prédictive des variables financières à l'égard de la croissance du PIB réel et de l'inflation. Leur hypothèse de départ est que les prix des actifs financiers sont de meilleurs indicateurs que les variables financières quantitatives dans le cas des économies dotées de systèmes financiers très développés et fondés sur les marchés. Les auteurs ont recours aux méthodes usuelles pour déterminer la valeur prédictive, pour 29 pays différents, de prix d'actifs financiers et de variables financières quantitatives couramment utilisés. Ils n'observent aucune relation systématique entre la structure financière et le fait que les prix des actifs ou, au contraire, les variables quantitatives se révèlent de meilleurs indicateurs financiers aux fins de la conduite de la politique monétaire. Fait remarquable, les variables quantitatives constituent parfois le meilleur indicateur même dans le cas d'économies pourvues de systèmes financiers très développés et fondés sur le marché. Les auteurs concluent qu'il est difficile d'établir a priori si le prix d'un actif financier plutôt qu'une variable quantitative serait un meilleur indicateur pour un pays déterminé à un moment précis.