Description
Abstract: The authors document the research output of 34 central banks from 1990 to 2003, and use proxies of research inputs to measure the research productivity of central banks over this period. Results are obtained with and without controlling for quality and for policy relevance. The authors find that, overall, central banks have been hiring more researchers and publishing more research since 1990, with the United States accounting for more than half of all published central bank research output, although the European Central Bank is rapidly establishing itself as an important research centre. When controlling for research quality and relevance, the authors generally find that there is no clear relationship between the size of an institution and its productivity. They also find preliminary evidence of positive correlations between the policy relevance and the scientific quality of central bank research. There is only very weak evidence of a positive correlation between the quantity of external partnerships and the productivity of researchers in central banks.
Résumé: Les auteurs examinent les travaux publiés par 34 banques centrales de 1990 à 2003 et se servent de variables d'approximation pour mesurer la productivité de ces institutions durant la période considérée. Les résultats sont obtenus avec et sans la prise en compte de la qualité des recherches et de leur pertinence au regard des politiques publiques. Les auteurs constatent que, dans l'ensemble, les banques centrales recrutent plus de chercheurs et publient davantage de travaux depuis 1990. Plus de la moitié de toutes les études publiées sont américaines, même si l'on note que la Banque centrale européenne tend à s'imposer rapidement comme un important centre de recherche. Au chapitre de la valeur et de la pertinence des publications, les auteurs n'observent généralement aucune relation claire entre la taille d'une banque centrale et sa productivité. Des données préliminaires font toutefois apparaître une corrélation positive entre la valeur scientifique des travaux et leur pertinence sur le plan des politiques. Par ailleurs, la relation entre le nombre de partenariats externes et la productivité des chercheurs au sein des banques centrales est positive mais peu significative.
Résumé: Les auteurs examinent les travaux publiés par 34 banques centrales de 1990 à 2003 et se servent de variables d'approximation pour mesurer la productivité de ces institutions durant la période considérée. Les résultats sont obtenus avec et sans la prise en compte de la qualité des recherches et de leur pertinence au regard des politiques publiques. Les auteurs constatent que, dans l'ensemble, les banques centrales recrutent plus de chercheurs et publient davantage de travaux depuis 1990. Plus de la moitié de toutes les études publiées sont américaines, même si l'on note que la Banque centrale européenne tend à s'imposer rapidement comme un important centre de recherche. Au chapitre de la valeur et de la pertinence des publications, les auteurs n'observent généralement aucune relation claire entre la taille d'une banque centrale et sa productivité. Des données préliminaires font toutefois apparaître une corrélation positive entre la valeur scientifique des travaux et leur pertinence sur le plan des politiques. Par ailleurs, la relation entre le nombre de partenariats externes et la productivité des chercheurs au sein des banques centrales est positive mais peu significative.