Description
Abstract: The author documents the use by Canadian banks of subordinated debt (SD) as a capital instrument. He reviews the economic benefits of this asset as a mechanism for market discipline and highlights academic and policy research over the past 20 years. The author provides both qualitative and quantitative summaries of the current regulatory and market environment in Canada, and conducts a Tobit analysis of factors that affect a bank's decision to issue SD. He also constructs a cross-section time-series sample of banks, into which controls for fixed effects, along with other non-default risk factors, are incorporated. Results for domestic banks show that, whenever there exists a high degree of gross impaired non-mortgage loans and mortgage writeoffs relative to assets, banks are less likely to issue SD. In contrast, increases in past-due (but still unimpaired) non-mortgage loans have a positive effect on SD issuance. This suggests that domestic banks 'time' their issuance decisions to avoid market discipline.
Résumé: L'auteur se penche sur le recours des banques canadiennes à l'émission de titres de dette subordonnée. Il examine les avantages économiques de cet actif comme outil de discipline de marché, et met en relief les travaux réalisés par des universitaires et des banques centrales depuis 20 ans. Il brosse un panorama qualitatif et quantitatif du cadre réglementaire et des conditions de marché actuels au Canada. L'auteur effectue une analyse Tobit des facteurs qui influencent la décision d'une banque d'émettre des titres de dette subordonnée. Il constitue pour cela un échantillon longitudinal composé de banques et intègre à son modèle des effets fixes ainsi que des facteurs non liés au risque de défaillance. D'après les résultats qu'il obtient, les banques canadiennes sont moins enclines à émettre des titres de dette subordonnée lorsque l'encours de leurs prêts douteux bruts non hypothécaires et le montant des radiations d'effets hypothécaires sont élevés comparativement aux actifs. En revanche, un accroissement du montant des prêts non hypothécaires en souffrance mais qui ne sont pas encore jugés douteux s'accompagne d'une hausse des émissions. Cela donne à penser que les banques canadiennes choisissent le moment de leurs émissions de manière à échapper à la discipline de marché.
Résumé: L'auteur se penche sur le recours des banques canadiennes à l'émission de titres de dette subordonnée. Il examine les avantages économiques de cet actif comme outil de discipline de marché, et met en relief les travaux réalisés par des universitaires et des banques centrales depuis 20 ans. Il brosse un panorama qualitatif et quantitatif du cadre réglementaire et des conditions de marché actuels au Canada. L'auteur effectue une analyse Tobit des facteurs qui influencent la décision d'une banque d'émettre des titres de dette subordonnée. Il constitue pour cela un échantillon longitudinal composé de banques et intègre à son modèle des effets fixes ainsi que des facteurs non liés au risque de défaillance. D'après les résultats qu'il obtient, les banques canadiennes sont moins enclines à émettre des titres de dette subordonnée lorsque l'encours de leurs prêts douteux bruts non hypothécaires et le montant des radiations d'effets hypothécaires sont élevés comparativement aux actifs. En revanche, un accroissement du montant des prêts non hypothécaires en souffrance mais qui ne sont pas encore jugés douteux s'accompagne d'une hausse des émissions. Cela donne à penser que les banques canadiennes choisissent le moment de leurs émissions de manière à échapper à la discipline de marché.