Description
Abstract: The author proposes and evaluates econometric models that try to explain and forecast real quarterly housing expenditures in Canada. Structural and leading-indicator models of the Canadian housing sector are described. The long-run relationship between expenditure and its determinants is shown to have shifted during the late 1970s, which implies that important changes have occurred in how the housing market is driven. The author finds that the response of housing investment to interest rates has become more pronounced over time. He compares out-of-sample forecasts from linear and non-linear cointegration models (which make use of information on fundamentals such as wealth and demographics) with forecasts from simple leading-indicator models (which exploit information such as housing starts or household indebtedness). The author finds that simple leading-indicator models can provide relatively accurate near-term forecasts. The preferred structural model, which allows for a shift in the cointegrating vector, provides a rich analysis of the housing sector, with good forecast accuracy on the construction side but not on the resale side, which is more difficult to predict.
Résumé: L'auteur propose et évalue divers modèles économétriques — soit un modèle structurel et des modèles indicateurs du marché canadien du logement — pouvant servir à expliquer et à prévoir l'évolution trimestrielle des dépenses réelles en logement au pays. Il montre que la relation de long terme existant entre les dépenses dans ce secteur et leurs déterminants s'est modifiée vers la fin des années 1970, des changements importants étant survenus dans la façon dont les forces en jeu influent sur le marché. Il note par exemple que les investissements dans le logement sont devenus plus sensibles aux taux d'intérêt avec le temps. L'auteur compare les prévisions hors échantillon établies à l'aide de modèles de cointégration linéaires et non linéaires (qui englobent des variables fondamentales telles que la richesse et l'évolution démographique) à celles issues de modèles indicateurs simples (qui font intervenir des variables comme les mises en chantier et l'endettement des ménages). Il constate que des modèles indicateurs simples peuvent produire des prévisions à court terme relativement précises. Le modèle structurel présenté, qui admet l'existence d'une rupture dans les paramètres du vecteur de cointégration, livre une riche analyse du secteur du logement. Il fournit de bonnes prévisions pour le marché du neuf, mais pas pour celui de la revente, dont l'évolution est plus difficile à prédire.
Résumé: L'auteur propose et évalue divers modèles économétriques — soit un modèle structurel et des modèles indicateurs du marché canadien du logement — pouvant servir à expliquer et à prévoir l'évolution trimestrielle des dépenses réelles en logement au pays. Il montre que la relation de long terme existant entre les dépenses dans ce secteur et leurs déterminants s'est modifiée vers la fin des années 1970, des changements importants étant survenus dans la façon dont les forces en jeu influent sur le marché. Il note par exemple que les investissements dans le logement sont devenus plus sensibles aux taux d'intérêt avec le temps. L'auteur compare les prévisions hors échantillon établies à l'aide de modèles de cointégration linéaires et non linéaires (qui englobent des variables fondamentales telles que la richesse et l'évolution démographique) à celles issues de modèles indicateurs simples (qui font intervenir des variables comme les mises en chantier et l'endettement des ménages). Il constate que des modèles indicateurs simples peuvent produire des prévisions à court terme relativement précises. Le modèle structurel présenté, qui admet l'existence d'une rupture dans les paramètres du vecteur de cointégration, livre une riche analyse du secteur du logement. Il fournit de bonnes prévisions pour le marché du neuf, mais pas pour celui de la revente, dont l'évolution est plus difficile à prédire.