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Abstract: The author empirically assesses the effects of institutional and political factors on the need and willingness of governments to make large fiscal adjustments. In contrast to earlier studies, which consider the role of political economy determinants only during periods of fiscal consolidation, the author expands the field of analysis by examining periods when governments should be making fiscal efforts but fail to do so (or do not try), as well as periods when no adjustment is required. To analyze this greater range of fiscal situations, a multinomial logit framework is applied to a panel of 61 advanced and developing countries, generating a sample size significantly larger than previous work. A key finding is that the political economy factors favouring the maintenance of sensible fiscal policies are different from those that increase the probability of achieving an exceptional adjustment. For instance, the results for developing countries indicate that sound economic institutions help governments avoid dire fiscal situations; however, those countries that actually succeed in making lasting adjustments in the face of a serious need tend to have weak institutions. There is also some evidence that high levels of transfers and subsidies diminish the probability of successful adjustment in developing countries, and that legislative majorities improve the odds. In advanced countries, strong democratic institutions appear to increase the likelihood of avoiding situations of fiscal distress.

Résumé: L'auteur évalue empiriquement l'influence des facteurs institutionnels et politiques sur la nécessité d'effectuer d'importants ajustements budgétaires et sur la volonté des gouvernements d'y procéder. À l'aide d'un logit multinomial appliqué à un panel de 61 pays avancés et en voie de développement, l'auteur propose un cadre méthodologique qui étend l'éventail des situations où des facteurs politico-économiques interviennent dans le processus d'ajustement budgétaire. Plus précisément, il examine le rôle de ces variables, non seulement en période d'ajustement mais aussi, d'une part, lorsque les gouvernements devraient faire un effort budgétaire mais échouent (ou ne font même pas de tentative) et, d'autre part, lorsqu'aucun ajustement n'est requis. Résultat important, les facteurs politico-économiques qui favorisent le maintien de saines politiques budgétaires et ceux qui augmentent les chances d'opérer un ajustement exceptionnel ne sont pas les mêmes. À ce titre, l'expérience des pays en voie de développement montre que les institutions économiques solides permettent aux gouvernements d'éviter les situations budgétaires intenables; pourtant, c'est dans les pays qui tendent à disposer de faibles institutions que l'on parvient à réaliser les changements durables qui s'imposent en situation de crise. Par ailleurs, certains résultats indiquent qu'un haut niveau de transferts et de subventions réduit les chances de succès des ajustements dans les pays en voie de développement, tandis que l'existence d'une majorité parlementaire les accroît. Dans les pays avancés, la présence d'institutions démocratiques fortes semble augmenter la probabilité d'éviter les sérieuses difficultés budgétaires.

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