Description
Abstract: The authors address empirically the implications of structural breaks in the variance-covariance matrix of inflation and import prices for changes in pass-through. They define pass-through within a correlated vector autoregression (VAR) framework as the response of domestic inflation to an impulse in import price inflation. This approach allows them to examine changes in both the amount and the duration of pass-through.
The authors develop a test to establish the presence of structural breaks in the error covariance matrix of a multivariate system of equations. The test extends the breaks-in-variance/covariance test proposed by Anderson (1971) by accounting for regression covariates and an unknown break date. It is exact for fixed regressors.
The results of the test reveal evidence of breaks in the covariance matrix in 1984Q3 and in 1991Q1. Estimating the VAR and examining impulse responses over the relevant subsamples, the authors find that, while the initial impact of pass-through is quantitatively similar across the two samples, the impact dissipates twice as fast in the later subsample. In other words, the duration of pass-through has declined from about a two-year period to a one-year period. The authors also document important changes over time in the estimated correlation between domestic and import inflation, both in terms of magnitude and sign.
Résumé: Les auteures analysent empiriquement les implications de la présence de ruptures structurelles dans la matrice de variance-covariance de l'inflation et des prix à l'importation en ce qui concerne la transmission des variations du taux de change aux prix. Elles ont recours à un vecteur autorégressif (VAR) corrélé où l'incidence de ces variations est représentée par la réaction de l'inflation mesurée par l'indice des prix à la consommation à une modification de l'inflation des prix à l'importation. Cette approche leur permet d'examiner à la fois les changements de degré et de durée qui s'opèrent dans la transmission des mouvements des prix à l'importation. Afin de vérifier si des ruptures existent dans la matrice de covariance des erreurs d'un système d'équations multivarié, les auteures étendent le test proposé par Anderson (1971) pour déceler les ruptures dans une matrice de variance-covariance en y intégrant des covariables de régression et une date de rupture inconnue. Leur test est exact si les variables de régression sont strictement exogènes. Les résultats du test révèlent des ruptures au troisième trimestre de 1984 et au premier trimestre de 1991. L'estimation du VAR et l'analyse des profils de réaction obtenus sur les sous-périodes correspondantes amènent les auteures à conclure que, si l'effet initial des variations des prix à l'importation sur l'inflation intérieure est d'ampleur analogue dans les deux sous-périodes, il se dissipe deux fois plus vite dans la seconde : il se fait sentir durant une seule année, contre environ deux auparavant. Les auteures constatent également que l'ordre de grandeur et le sens de la corrélation estimée entre l'inflation intérieure et l'inflation importée se sont tous deux modifiés sensiblement au cours de la période considérée.
Résumé: Les auteures analysent empiriquement les implications de la présence de ruptures structurelles dans la matrice de variance-covariance de l'inflation et des prix à l'importation en ce qui concerne la transmission des variations du taux de change aux prix. Elles ont recours à un vecteur autorégressif (VAR) corrélé où l'incidence de ces variations est représentée par la réaction de l'inflation mesurée par l'indice des prix à la consommation à une modification de l'inflation des prix à l'importation. Cette approche leur permet d'examiner à la fois les changements de degré et de durée qui s'opèrent dans la transmission des mouvements des prix à l'importation. Afin de vérifier si des ruptures existent dans la matrice de covariance des erreurs d'un système d'équations multivarié, les auteures étendent le test proposé par Anderson (1971) pour déceler les ruptures dans une matrice de variance-covariance en y intégrant des covariables de régression et une date de rupture inconnue. Leur test est exact si les variables de régression sont strictement exogènes. Les résultats du test révèlent des ruptures au troisième trimestre de 1984 et au premier trimestre de 1991. L'estimation du VAR et l'analyse des profils de réaction obtenus sur les sous-périodes correspondantes amènent les auteures à conclure que, si l'effet initial des variations des prix à l'importation sur l'inflation intérieure est d'ampleur analogue dans les deux sous-périodes, il se dissipe deux fois plus vite dans la seconde : il se fait sentir durant une seule année, contre environ deux auparavant. Les auteures constatent également que l'ordre de grandeur et le sens de la corrélation estimée entre l'inflation intérieure et l'inflation importée se sont tous deux modifiés sensiblement au cours de la période considérée.