Description
Abstract: Suppose that the dynamics of the macroeconomy were given by (partly) random fluctuations between two equilibria: "good" and "bad." One would interpret currency crises (or recessions) as a shift from the good equilibrium to the bad. In this paper, the authors specify a dynamic investment-savings-aggregate-supply (IS-AS) model, determine its closed-form solution, and examine numerically its comparative statics. The authors estimate the model via maximum likelihood, using data for Argentina, Canada, and Turkey. Since the data show no support for the multiple-equilibrium explanation of fluctuations, the authors cast doubt on the third-generation models of currency crisis.
Résumé: Si l'on pose pour hypothèse que la dynamique macroéconomique est déterminée par des fluctuations partiellement aléatoires entre deux équilibres, le « bon » et le « mauvais », il est alors possible d'interpréter les crises de change (ou les récessions) comme le passage du bon au mauvais équilibre. Les auteurs formulent un modèle dynamique IS-AS (pour Investment-Savings et Aggregate Supply), trouvent sa solution analytique et examinent numériquement ses propriétés de statique comparative. Ils estiment le modèle par la méthode du maximum de vraisemblance au moyen de données relatives à l'Argentine, au Canada et à la Turquie. Comme leurs résultats ne confirment nullement que l'existence d'équilibres multiples est à l'origine des fluctuations, les auteurs émettent des doutes sur la validité des modèles de crise de change de troisième génération.
Résumé: Si l'on pose pour hypothèse que la dynamique macroéconomique est déterminée par des fluctuations partiellement aléatoires entre deux équilibres, le « bon » et le « mauvais », il est alors possible d'interpréter les crises de change (ou les récessions) comme le passage du bon au mauvais équilibre. Les auteurs formulent un modèle dynamique IS-AS (pour Investment-Savings et Aggregate Supply), trouvent sa solution analytique et examinent numériquement ses propriétés de statique comparative. Ils estiment le modèle par la méthode du maximum de vraisemblance au moyen de données relatives à l'Argentine, au Canada et à la Turquie. Comme leurs résultats ne confirment nullement que l'existence d'équilibres multiples est à l'origine des fluctuations, les auteurs émettent des doutes sur la validité des modèles de crise de change de troisième génération.