Description
Abstract: Many countries prohibit large shareholdings in their domestic banks. The authors examine whether such a restriction restrains competition in a duopolistic loan market. Blockholders may influence managers' output decisions by choosing capital structure, as in Brander and Lewis (1986). For the blockholder, debt has an additional benefit: it "disciplines" a manager by reducing the amount of free cash flow from which the manager can divert funds. A larger blockholder can exert more control. The authors show that an economy with blockholders often leads to a more competitive banking sector. Hence, a restriction on the size of blockholdings has anti-competitive results.
Résumé: De nombreux pays interdisent la détention de larges participations dans le capital des banques nationales. Les auteurs cherchent à déterminer si une telle limitation restreint la concurrence sur un marché duopolistique du crédit. S'inspirant de Brander et Lewis (1986), ils postulent que les gros actionnaires peuvent influencer les décisions de gestion relatives au niveau des prêts en choisissant la structure du capital. Aux yeux de ces actionnaires, la dette offre un avantage supplémentaire : elle « discipline » les gestionnaires du fait qu'elle réduit le montant des ressources d'autofinancement disponibles qu'ils peuvent détourner à leur profit. Un gros actionnaire est en mesure d'exercer davantage de contrôle. Les auteurs montrent que la présence de gros actionnaires au sein d'une économie accroît souvent la compétitivité du secteur bancaire. Limiter la taille des participations a donc des effets négatifs sur la concurrence.
Résumé: De nombreux pays interdisent la détention de larges participations dans le capital des banques nationales. Les auteurs cherchent à déterminer si une telle limitation restreint la concurrence sur un marché duopolistique du crédit. S'inspirant de Brander et Lewis (1986), ils postulent que les gros actionnaires peuvent influencer les décisions de gestion relatives au niveau des prêts en choisissant la structure du capital. Aux yeux de ces actionnaires, la dette offre un avantage supplémentaire : elle « discipline » les gestionnaires du fait qu'elle réduit le montant des ressources d'autofinancement disponibles qu'ils peuvent détourner à leur profit. Un gros actionnaire est en mesure d'exercer davantage de contrôle. Les auteurs montrent que la présence de gros actionnaires au sein d'une économie accroît souvent la compétitivité du secteur bancaire. Limiter la taille des participations a donc des effets négatifs sur la concurrence.