Description
Abstract: The empirical relationship between the average growth rate and the volatility of growth rates, both over time and across countries, has important policy implications, which depend critically on the sign of the relationship. Following Ramey and Ramey (1995), a wide consensus has been building that, in the post-World War II data, the correlation is negative. The authors replicate Ramey and Ramey's result and find that it is not robust to either the definition of growth rate or the composition of the sample. They show that the use of log difference as growth rates, as in Ramey and Ramey, creates a strong bias towards finding a negative relationship. Further, they exhaustively investigate this relationship, for various growth rates, across time, countries, within groups of countries, and within states of the United States. The authors use different methods and control variables for this inquiry. Their analysis suggests that there is no significant relationship between the two variables in question.
Résumé: La relation empirique qui lie le taux de croissance moyen et la volatilité des taux de croissance, aussi bien dans le temps que dans nombre de pays, a, sur le plan des politiques, des implications importantes, essentiellement déterminées par le signe de cette relation. Or, depuis la parution de l'étude de Ramey et Ramey (1995), il est de plus en plus admis que cette corrélation est négative pour les données postérieures à la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs reproduisent ici les résultats de cette étude phare et constatent que ses conclusions ne tiennent pas lorsqu'on modifie la définition du taux de croissance ou la composition de l'échantillon. Ils montrent que le fait d'exprimer le taux de croissance en différence logarithmique, comme dans Ramey et Ramey, conduit à établir une relation négative. Ils analysent en outre de façon approfondie cette relation à l'aide de méthodes et de variables de contrôle différentes et en employant plusieurs taux de croissance et périodes, ainsi que des données de divers pays ou groupes de pays et d'États américains. Leurs résultats indiquent qu'aucun lien significatif n'existe entre les deux variables considérées.
Résumé: La relation empirique qui lie le taux de croissance moyen et la volatilité des taux de croissance, aussi bien dans le temps que dans nombre de pays, a, sur le plan des politiques, des implications importantes, essentiellement déterminées par le signe de cette relation. Or, depuis la parution de l'étude de Ramey et Ramey (1995), il est de plus en plus admis que cette corrélation est négative pour les données postérieures à la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs reproduisent ici les résultats de cette étude phare et constatent que ses conclusions ne tiennent pas lorsqu'on modifie la définition du taux de croissance ou la composition de l'échantillon. Ils montrent que le fait d'exprimer le taux de croissance en différence logarithmique, comme dans Ramey et Ramey, conduit à établir une relation négative. Ils analysent en outre de façon approfondie cette relation à l'aide de méthodes et de variables de contrôle différentes et en employant plusieurs taux de croissance et périodes, ainsi que des données de divers pays ou groupes de pays et d'États américains. Leurs résultats indiquent qu'aucun lien significatif n'existe entre les deux variables considérées.