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Abstract: The governance challenges facing the International Monetary Fund (IMF) are not simply limited to representation and voice, and the associated question of quota allocation. The author identifies governance issues that hitherto remained largely ignored by the literature and policy-makers alike. Specifically, he examines the governance issues that arise when (i) one or more shareholders hold controlling voting blocks, and (ii) principal-agent problems exist between the Executive Board and the Managing Director. Furthermore, these typical governance issues are compounded by the specific characteristics of IMF governance, such as consensus decision making, the lack of clear fiduciary duty on the part of the Executive Board, and the lack of separation between the Executive Board and the Managing Director. The author then attempts to quantify the extent to which the IMF's governance structure deviates from corporate best practice. Unsurprisingly, he finds that the IMF does not follow best practice. The author offers several proposals for governance reforms, including that the IMF should implement a form of "constrained discretion." Under this framework, the Executive Board would set the objectives and rules for the IMF on an annual basis. The Managing Director and the staff would be free to pursue these objectives, conditional on the rules. These respective reforms would improve accountability and hence the legitimacy of the IMF.

Résumé: Les problèmes de gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) ne touchent pas uniquement la question de la représentation et des voix des pays membres ou le dossier afférent de la répartition des quotes-parts. L'auteur souligne en premier lieu l'importance de dimensions restées jusqu'ici largement ignorées des chercheurs comme des décideurs publics. Il s'intéresse en particulier aux problèmes découlant de la présence (i) d'un ou de plusieurs actionnaires dominants et (ii) de l'existence de conflits d'intérêts du type mandant-mandataire entre le Conseil d'administration et le directeur général. En outre, il estime que ces problèmes classiques de gouvernance sont aggravés par certaines caractéristiques du mode de gestion du FMI, notamment par la prise de décision consensuelle, par le fait que l'obligation fiduciaire du Conseil d'administration soit équivoque et par l'absence de démarcation entre le mandat de ce même Conseil et celui du directeur général. L'auteur tente dans un second temps de mesurer les divergences qui séparent la structure de gouvernance du FMI du modèle prôné par les entreprises. Bien entendu, les données lui confirment que le FMI ne suit pas des pratiques optimales de gouvernance. L'auteur avance quelques pistes de réforme, en souhaitant par exemple voir instaurer au sein du FMI une forme d'encadrement du pouvoir discrétionnaire du directeur général. Dans ce cadre, le Conseil d'administration fixerait les objectifs et les règles de l'institution pour l'année. Le directeur général et son personnel auraient la latitude voulue pour poursuivre les objectifs énoncés, mais dans le respect des règles. Les réformes renforceraient la responsabilité du FMI et accroîtraient d'autant sa légitimité.

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