Description

Abstract: The authors compare the efficiency of Canada's largest banks with U.S. commercial banks over the past 20 years. Efficiency is measured in three ways. First, the authors study key performance ratios, and find that Canadian banks are as productive as U.S. banks. Second, they investigate whether there are economies of scale in the production functions of Canadian banks and broadly comparable U.S. bank-holding companies (BHCs). They find larger economies of scale for Canadian banks than for the U.S. BHCs, which suggests that Canadian banks are less efficient in terms of scale, and have more to gain in terms of efficiency benefits from becoming larger. Third, the authors measure cost-inefficiency in Canadian banks and in U.S. BHCs relative to the domestic efficient frontier in each country (the domestic best-practice institution). They find that Canadian banks are closer to the domestic efficient frontier than are the U.S. BHCs. Canadian banks have also moved closer to the domestic efficient frontier than have the U.S. BHCs over time. Finally, the authors examine the dispersion in cost-inefficiency found in Canadian banks and attribute some of the dispersion to differences in information and communication technology investment. Comparisons are made with the U.S. BHC experience.

Résumé: Les auteurs comparent l'évolution respective de l'efficience des principales banques canadiennes et de banques commerciales américaines au cours des 20 dernières années. Trois méthodes d'évaluation sont retenues. Les auteurs examinent avec la première les grands ratios de rendement et constatent que les banques canadiennes sont aussi productives que les américaines. Avec la seconde, ils évaluent l'ampleur des économies d'échelle au sein des fonctions de production des établissements canadiens et des sociétés de portefeuille bancaires américaines à peu près comparables. L'analyse révèle l'existence d'économies d'échelle plus importantes au Canada qu'aux États-Unis, ce qui donne à penser que les banques canadiennes sont de taille moins efficiente que les sociétés américaines et qu'elles ont le plus à gagner d'une expansion. Avec la troisième méthode, les auteurs mesurent l'efficience coût des banques canadiennes et des sociétés de l'échantillon américain par rapport à l'institution qui se situe à la frontière efficiente dans le pays concerné (celle qui a les meilleures pratiques). Il ressort que les banques canadiennes sont non seulement plus près de cette frontière que ne le sont les sociétés aux États-Unis, mais aussi qu'elles s'en sont davantage rapprochées que ces dernières. Pour finir, s'intéressant à la dispersion des écarts d'efficience coût au Canada, les auteurs imputent une partie de celle-ci aux écarts d'investissement existant dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Ils comparent également avec la situation américaine.

Details

PDF

Files

Statistics

from
to
Export
Download Full History