Description
Abstract: Consumption volatility relative to output volatility is consistently higher in emerging economies than in developed economies. One natural explanation is that emerging economies are more likely to face borrowing constraints and, as a consequence, find it more difficult to use international capital markets to smooth consumption. The author investigates how much this mechanism alone can account for the relative consumption volatility differential between emerging and developed economies. His theoretical approach relies on a standard dynamic general-equilibrium model of a small open endowment economy that is subject to an endogenous borrowing constraint. The borrowing constraint makes the small economy exactly indifferent between two options: (i) repaying its external debt, or (ii) defaulting and having to live in financial autarky in the future. The model for the constrained economy is calibrated to match Brazilian data during the period 1980–2001. The author's findings suggest that the model is capable of accounting for more than half of the observed relative consumption volatility differential.
Résumé: La volatilité de la consommation, par rapport à celle de la production, est systématiquement plus élevée dans les économies émergentes que dans les économies développées. Une explication naturelle de ce phénomène est que les premières sont plus susceptibles de se trouver aux prises avec des contraintes d'endettement, et qu'elles ont, par conséquent, plus de difficultés à recourir aux marchés internationaux de capitaux pour lisser la consommation. L'auteur tente de déterminer dans quelle mesure ce mécanisme peut, à lui seul, expliquer les écarts de volatilité de la consommation observés entre les économies émergentes et développées. Son approche théorique est fondée sur un modèle dynamique d'équilibre général standard d'une petite économie ouverte assujettie à une contrainte d'endettement endogène. La contrainte d'endettement rend parfaitement indifférent le choix de l'une ou de l'autre des deux options suivantes pour la petite économie : i) rembourser la dette extérieure; ou ii) faire défaut et se trouver dans l'obligation de fonctionner en autarcie financière dans l'avenir. Le modèle avec contrainte est calibré en fonction des données de l'économie brésilienne pour la période de 1980 à 2001. Les résultats obtenus par l'auteur donnent à penser que le modèle est en mesure de rendre compte de plus de la moitié de la différence observée au titre de la volatilité de la consommation.
Résumé: La volatilité de la consommation, par rapport à celle de la production, est systématiquement plus élevée dans les économies émergentes que dans les économies développées. Une explication naturelle de ce phénomène est que les premières sont plus susceptibles de se trouver aux prises avec des contraintes d'endettement, et qu'elles ont, par conséquent, plus de difficultés à recourir aux marchés internationaux de capitaux pour lisser la consommation. L'auteur tente de déterminer dans quelle mesure ce mécanisme peut, à lui seul, expliquer les écarts de volatilité de la consommation observés entre les économies émergentes et développées. Son approche théorique est fondée sur un modèle dynamique d'équilibre général standard d'une petite économie ouverte assujettie à une contrainte d'endettement endogène. La contrainte d'endettement rend parfaitement indifférent le choix de l'une ou de l'autre des deux options suivantes pour la petite économie : i) rembourser la dette extérieure; ou ii) faire défaut et se trouver dans l'obligation de fonctionner en autarcie financière dans l'avenir. Le modèle avec contrainte est calibré en fonction des données de l'économie brésilienne pour la période de 1980 à 2001. Les résultats obtenus par l'auteur donnent à penser que le modèle est en mesure de rendre compte de plus de la moitié de la différence observée au titre de la volatilité de la consommation.