Description
Abstract: The author quantitatively studies the interaction between education and occupation choices and its implication for the relationship between the changes in earnings inequality and the changes in wealth inequality in the United States over the 1983–2001 period. Among households whose head is a college graduate, the ratio of average household earnings between the self-employed and workers increased by 57 per cent. At the same time, the ratio of the average household wealth increased by 137 per cent. These findings suggest that both earnings and wealth inequality increased over this period. Did this change in relative average earnings lead to the change in relative average wealth? The author builds on a model of wealth distribution to include education and occupation choices, where earnings opportunities are dictated by productivity processes that are education-occupation specific. By calibrating these productivity processes to match the earnings observations separately for 1983 and 2001, the author quantitatively derives the model-implied changes in wealth inequality between different education-occupation groups of households. The results show that this exercise leads to one-third of the change in the relative average wealth between college self-employed and college worker households.
Résumé: L'auteur étudie l'interaction entre les choix de formation et les choix de carrière et tente de cerner, sous l'angle quantitatif, son incidence sur la relation observée entre l'évolution des inégalités de revenu et celle des inégalités de richesse aux États-Unis de 1983 à 2001. Dans les ménages dont le chef possède un diplôme universitaire, le ratio du revenu moyen des travailleurs autonomes à celui des salariés s'est accru de 57 %, alors qu'au cours de la même période, le ratio correspondant pour la richesse moyenne a fait un bond de 137 %. D'après ces chiffres, les écarts de revenu comme de richesse se seraient creusés durant la période examinée. On peut se demander si cette évolution du revenu moyen relatif est à l'origine de celle de la richesse moyenne relative. Pour répondre à la question, l'auteur intègre des choix de formation et de carrière à un modèle de répartition de la richesse, afin de faire dépendre les perspectives de revenus de processus de productivité propres aux choix effectués. Après avoir calibré séparément ces processus en fonction des données de 1983 et de 2001 sur le revenu, l'auteur calcule à l'aide de son modèle les variations d'écart de richesse entre des classes de ménages différenciés par leurs choix de formation et de carrière. Les résultats obtenus lui permettent d'expliquer le tiers de la variation de l'écart observé en ce qui concerne la richesse moyenne des ménages formés de travailleurs autonomes et de salariés qui ont un diplôme universitaire.
Résumé: L'auteur étudie l'interaction entre les choix de formation et les choix de carrière et tente de cerner, sous l'angle quantitatif, son incidence sur la relation observée entre l'évolution des inégalités de revenu et celle des inégalités de richesse aux États-Unis de 1983 à 2001. Dans les ménages dont le chef possède un diplôme universitaire, le ratio du revenu moyen des travailleurs autonomes à celui des salariés s'est accru de 57 %, alors qu'au cours de la même période, le ratio correspondant pour la richesse moyenne a fait un bond de 137 %. D'après ces chiffres, les écarts de revenu comme de richesse se seraient creusés durant la période examinée. On peut se demander si cette évolution du revenu moyen relatif est à l'origine de celle de la richesse moyenne relative. Pour répondre à la question, l'auteur intègre des choix de formation et de carrière à un modèle de répartition de la richesse, afin de faire dépendre les perspectives de revenus de processus de productivité propres aux choix effectués. Après avoir calibré séparément ces processus en fonction des données de 1983 et de 2001 sur le revenu, l'auteur calcule à l'aide de son modèle les variations d'écart de richesse entre des classes de ménages différenciés par leurs choix de formation et de carrière. Les résultats obtenus lui permettent d'expliquer le tiers de la variation de l'écart observé en ce qui concerne la richesse moyenne des ménages formés de travailleurs autonomes et de salariés qui ont un diplôme universitaire.