Description
Abstract: The authors estimate a small monthly macroeconometric model (BEAM, for bonds, equity, and money) of the Canadian economy built around three cointegrating relationships linking financial and real variables over the 1975–2002 period. One of the cointegrating relationships allows the identification of a supply shock as the only shock that permanently affects the stock market, and a demand shock that leads to important transitory stock market overvaluation. The authors propose a monetary policy reaction function in which the impact of a permanent inflation shock on the overnight rate is simulated and the future path of the overnight rate adjusted accordingly, to prevent any forecast persistent deviation from the inflation target. They introduce a technical innovation by showing under which conditions permanent shocks can be identified in a vector error-correction model with exogenous variables.
Résumé: Les auteurs estiment pour le Canada un petit modèle macroéconomique mensuel (du nom de BEAM, sigle formé des initiales des mots bonds, equity and money) articulé autour de trois relations de cointégration mettant en rapport des variables financières et réelles pour la période de 1975 à 2002. Ils définissent par l'une de ces relations un choc d'offre, seul choc à exercer un effet permanent sur le marché boursier, et un choc de demande, qui donne lieu à une surévaluation passagère mais sensible des titres cotés. Les auteurs proposent une fonction de réaction des autorités monétaires qui simule l'effet d'un choc d'inflation permanent sur le taux du financement à un jour et où celles-ci ajustent en conséquence l'évolution de ce taux afin d'éviter tout écart persistant entre les prévisions et le taux d'inflation cible. Du côté de la méthodologie, ils innovent en énonçant les conditions d'identification des chocs permanents dans un modèle vectoriel à correction d'erreurs qui renferment des variables exogènes.
Résumé: Les auteurs estiment pour le Canada un petit modèle macroéconomique mensuel (du nom de BEAM, sigle formé des initiales des mots bonds, equity and money) articulé autour de trois relations de cointégration mettant en rapport des variables financières et réelles pour la période de 1975 à 2002. Ils définissent par l'une de ces relations un choc d'offre, seul choc à exercer un effet permanent sur le marché boursier, et un choc de demande, qui donne lieu à une surévaluation passagère mais sensible des titres cotés. Les auteurs proposent une fonction de réaction des autorités monétaires qui simule l'effet d'un choc d'inflation permanent sur le taux du financement à un jour et où celles-ci ajustent en conséquence l'évolution de ce taux afin d'éviter tout écart persistant entre les prévisions et le taux d'inflation cible. Du côté de la méthodologie, ils innovent en énonçant les conditions d'identification des chocs permanents dans un modèle vectoriel à correction d'erreurs qui renferment des variables exogènes.