Description
Abstract: The authors show that debt and equity issuance are procyclical for most listed U.S. firms. The procyclicality of equity issuance decreases monotonically with firm size. At the aggregate level, however, the authors' results are not conclusive: issuance is countercyclical for very large firms that, although few in number, have a large effect on the aggregate because of their enormous size. If firms use the standard one-period contract, then the shadow price of external funds is procyclical and the cyclicality decreases with firm size. This property generates equity to be procyclical and—as in the data—the procyclicality decreases with firm size. Other factors that cause equity to be procyclical in the model are a countercyclical price of risk and a countercyclical cost of equity issuance. The model (i) generates a countercyclical default rate, (ii) magnifies shocks, and (iii) generates a stronger cyclical response for small firms, whereas the model without equity does the exact opposite.
Résumé: Les auteurs montrent que les activités d'emprunt et d'émission d'actions de la plupart des entreprises américaines cotées sont procycliques, tout en notant que le caractère procyclique de l'émission d'actions s'atténue de façon monotone avec la taille de la firme. À l'échelle de l'ensemble des entreprises, toutefois, les résultats des auteurs ne sont pas concluants : même s'il y a peu de très grandes entreprises, le comportement anticyclique de l'émission d'actions dans leur cas pèse lourd au final en raison de leur énorme taille. Si les firmes ont recours à un emprunt classique d'une période, le prix implicite du financement externe évolue dans le même sens que l'activité économique et son caractère procyclique varie en raison inverse de la taille de l'entreprise. Cette propriété confère à l'émission d'actions un caractère procyclique, qui décroît, tout comme dans les données, avec la taille de la firme. Les autres facteurs à l'origine du comportement procyclique de l'émission d'actions dans le modèle sont le prix du risque (anticyclique) et le coût d'émission d'actions (anticyclique également). Le modèle i) génère un taux de défaillance anticyclique; ii) amplifie les chocs; et iii) engendre une réaction cyclique plus forte parmi les petites entreprises, alors que le modèle sans émission d'actions produit exactement les résultats contraires.
Résumé: Les auteurs montrent que les activités d'emprunt et d'émission d'actions de la plupart des entreprises américaines cotées sont procycliques, tout en notant que le caractère procyclique de l'émission d'actions s'atténue de façon monotone avec la taille de la firme. À l'échelle de l'ensemble des entreprises, toutefois, les résultats des auteurs ne sont pas concluants : même s'il y a peu de très grandes entreprises, le comportement anticyclique de l'émission d'actions dans leur cas pèse lourd au final en raison de leur énorme taille. Si les firmes ont recours à un emprunt classique d'une période, le prix implicite du financement externe évolue dans le même sens que l'activité économique et son caractère procyclique varie en raison inverse de la taille de l'entreprise. Cette propriété confère à l'émission d'actions un caractère procyclique, qui décroît, tout comme dans les données, avec la taille de la firme. Les autres facteurs à l'origine du comportement procyclique de l'émission d'actions dans le modèle sont le prix du risque (anticyclique) et le coût d'émission d'actions (anticyclique également). Le modèle i) génère un taux de défaillance anticyclique; ii) amplifie les chocs; et iii) engendre une réaction cyclique plus forte parmi les petites entreprises, alors que le modèle sans émission d'actions produit exactement les résultats contraires.