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Abstract: Housing wealth is a large component of total wealth and plays an important role in aggregate business cycles. In this paper, we explore data on real house price cycles at the aggregate level and city level for the United States and Canada. Using a panel of 137 cities, we examine the duration, size, and correlations of housing market cycles in North America. We find that North American housing cycles are long, averaging five years of expansion and four years of contraction, and there is a fairly high degree of correlation in house price cycles between U.S. and Canadian cities. We estimate a discrete time survival model with a probit specification for house price expansions and contractions. This model allows us to test for duration dependence. We find that housing market expansions have positive duration dependence since their exit probabilities increase with duration, while contractions seem to have no duration dependence. Standard determinants of house prices (interest rates, income and population growth) are included as controls.

Résumé: L'immobilier résidentiel forme une large part de la richesse totale et joue un rôle important dans le cycle économique global. Les auteurs étudient les données relatives aux cycles des prix réels des maisons aux États-Unis et au Canada, tant à l'échelle nationale qu'au niveau des agglomérations urbaines. Ils se fondent sur un échantillon longitudinal de 137 villes pour examiner la durée, l'ampleur et la corrélation des cycles du marché du logement en Amérique du Nord. Leur analyse révèle que ce dernier connaît de longs cycles, dont les phases d'expansion et de contraction durent cinq et quatre ans respectivement, et que les cycles des prix des maisons dans les agglomérations américaines et canadiennes affichent une corrélation relativement élevée entre eux. Les auteurs estiment un modèle de survie en temps discret doté de variables probit qui permet de tester le degré de dépendance temporelle du risque de retournement des phases de hausse et de baisse. Leur modèle montre que les probabilités de retournement des phases d'expansion augmentent avec la durée, alors que celles des phases de contraction ne semblent pas sensibles au facteur temps. Les auteurs utilisent comme variables de contrôle les déterminants habituels des prix des maisons (taux d'intérêt, revenu et croissance démographique).

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