Description
Abstract: We study the joint dynamics of macroeconomic variables, bond yields, and the exchange rate in an empirical two-country New-Keynesian model complemented with a no-arbitrage term structure model. With Canadian and US data, we are able to study the impact of macroeconomic shocks from both countries on their yield curves and the exchange rate. The variance decomposition of the yield level shows that the US monetary policy and aggregate supply shocks explain a majority of the unconditional variations in Canadian yields. They also explain up to 50% of the variations in the expected excess holding period returns of Canadian bonds. In addition, Canadian monetary policy shocks explain more than 70% of the variations in Canadian yields over short and medium forecast horizons. It also explains around 40% of the expected excess holding period returns of Canadian bonds. Both Canadian and US macroeconomic shocks help explain the dynamics of the exchange rate and the time-varying exchange risk premium.
Résumé: Les auteurs étudient la dynamique combinée des variables macroéconomiques, des rendements obligataires et du taux de change dans le cadre d'un nouveau modèle keynésien empirique à deux pays, enrichi d'un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. À partir de données canadiennes et américaines, ils analysent l'incidence des chocs macroéconomiques observés au Canada et aux États-Unis sur les courbes de rendement et le taux de change. La décomposition de la variance des rendements révèle que les chocs d'offre globale et de politique monétaire survenus aux États-Unis permettent de rendre compte de la majorité des variations non conditionnelles des rendements canadiens. Ces chocs permettent également d'expliquer jusqu'à 50 % des fluctuations des rendements excédentaires attendus sur la durée de détention des obligations canadiennes. Par ailleurs, les chocs de politique monétaire au Canada sont à l'origine de plus de 70 % des variations des rendements canadiens aux horizons de court et moyen terme et d'environ 40 % des rendements excédentaires attendus sur la durée de détention des obligations canadiennes. Les chocs macroéconomiques constatés au Canada et aux États-Unis aident ensemble à expliquer la dynamique du taux de change et de la prime de risque de change variable dans le temps.
Résumé: Les auteurs étudient la dynamique combinée des variables macroéconomiques, des rendements obligataires et du taux de change dans le cadre d'un nouveau modèle keynésien empirique à deux pays, enrichi d'un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. À partir de données canadiennes et américaines, ils analysent l'incidence des chocs macroéconomiques observés au Canada et aux États-Unis sur les courbes de rendement et le taux de change. La décomposition de la variance des rendements révèle que les chocs d'offre globale et de politique monétaire survenus aux États-Unis permettent de rendre compte de la majorité des variations non conditionnelles des rendements canadiens. Ces chocs permettent également d'expliquer jusqu'à 50 % des fluctuations des rendements excédentaires attendus sur la durée de détention des obligations canadiennes. Par ailleurs, les chocs de politique monétaire au Canada sont à l'origine de plus de 70 % des variations des rendements canadiens aux horizons de court et moyen terme et d'environ 40 % des rendements excédentaires attendus sur la durée de détention des obligations canadiennes. Les chocs macroéconomiques constatés au Canada et aux États-Unis aident ensemble à expliquer la dynamique du taux de change et de la prime de risque de change variable dans le temps.