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Abstract: The author studies the welfare implications of adjustment programs supported by the International Monetary Fund (IMF). He uses a model where an endogenous borrowing constraint, set up by international lenders who will never lend more than a debt ceiling, forces the borrowing economy to always choose repayment over default. The immediate potential welfare cost of joining a program is driven by IMF conditionality: to be able to borrow from the IMF, the country has to submit to limits on the consumption of public goods. The benefits derive from the additional borrowing from the IMF (at a lower interest rate) and/or through a "catalytic effect" on private loans, which facilitates consumption smoothing over time. Simulations of the dynamic model in two institutional environments – with and without the IMF – are compared. Results indicate that when conditionality forces the country to save more, at a cost that does not prevent it from joining an IMF program, the resulting lower probability of default can induce private lenders to relax their borrowing constraints. Based on a calibration of the model for the Brazilian economy, the overall welfare gains associated with IMF programs are relatively small.

Résumé: L'auteur étudie les incidences sur le bien-être des programmes d'ajustement financés par le Fonds monétaire international (FMI). Il élabore pour ce faire un modèle doté d'une contrainte endogène de crédit correspondant au plafond d'emprunt que fixent les prêteurs internationaux et obligeant le pays emprunteur à toujours préférer le remboursement à la défaillance. En termes de bien-être, le coût potentiel immédiat de l'adhésion à un programme d'ajustement découle de la conditionnalité des prêts du FMI : pour recevoir un prêt de cette institution, un pays doit restreindre sa consommation de biens publics. Les bénéfices qu'il en tire consistent dans l'accès élargi aux crédits du FMI (assortis d'un taux d'intérêt moindre) et/ou dans l'effet catalyseur que produit sur les bailleurs de fonds privés cette facilité de prêt, qui permet de mieux lisser la consommation au fil du temps. L'auteur compare les simulations effectuées à l'aide de son modèle dynamique dans deux cadres institutionnels différenciés par la présence et l'absence du FMI. Ainsi, lorsque la conditionnalité force un pays à épargner davantage, mais sans que ce coût l'empêche de s'engager dans un programme du FMI, la réduction de la probabilité de défaillance qui en résulte peut pousser les prêteurs privés à assouplir leurs contraintes de crédit. D'après les résultats obtenus au moyen d'un modèle calibré en fonction des caractéristiques de l'économie brésilienne, les gains de bien-être attribuables aux programmes du FMI sont, dans l'ensemble, plutôt minces.

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